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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le 4 octobre 2012

AC Cobra

Elle a 3500 km au compteur!

L’ingénieur américain Carrol Shelby a conçu la Cobra dans les années 60, pour rivaliser avec les voitures européennes qui trustaient alors les victoires en compétition. La Cobra est une sportive sans compromis. Elle était tout d’abord équipée d’un moteur V8 Ford de 260 cubic inch (4,3 litres), puis 289 ci (4,7 litres) et enfin 427ci (7 litres). C’est devenu aujourd’hui une icône automobile. L’exemplaire que nous avons le plaisir de vous présenter ici est une des perles du salon de la voiture d’occasion qui se tient du 11 au 14 octobre à la NORDEV.

Les Cobra historiques sont très rares et très chères. Heureusement, il en existe une multitude de répliques, des très populaires, fabriquées sur une châssis de coccinelle, jusqu’à des modèles de prestige, à la carrosserie en aluminium formée à la main. L’exemplaire que nous présentons ici est une réplique d’origine anglaise de très grande qualité (on connaît la passion des Anglais pour les petits roadsters). Elle est très fidèle à l’originale.

Cet exemplaire a de plus été entièrement reconstruit, avec un châssis, une coque en fibre de verre et des trains roulants neufs. Cette voiture totalise seulement 3500 km au compteur et comme son actuel propriétaire est un passionné, très méticuleux, elle semble sortir du show-room, il n’y a rien, absolument rien à redire.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Le moteur est un V8 Ford «small block» de 302 ci (5 litres) «Boss» (comme sur les Ford Mustang 1969 et 1970). La boîte de vitesses, manuelle, est à 5 rapports et d’origine Tremec. Les quatre roues sont équipées de freins à disque Wilwood à 4 pistons. Comme la voiture ne pèse que 970 kg, elle s’arrête sur une très courte distance. Le train arrière est à roues indépendantes et pas à essieu rigide comme la plupart des muscles cars US et cela améliore grandement la tenue de route.

Celle-ci est très saine en raison d’une excellente répartition des masses voulue par Carrol Shelby, proche de 50% sur l’avant et 50% sur l’arrière. La suspension est typée «sport», sans pour autant que ce soit un tape-cul.

Les roues (à écrou central) sont chaussées de pneus de dimension classique (pas des taille basse) et cela participe au confort général.

S’il faut ralentir au passage des gendarmes couchés, c’est simplement parce qu’à La Réunion ils sont rarement aux normes et que ce serait dommage d’endommager le carter d’huile ou les deux magnifiques échappements latéraux tout en inox. L’habitacle tient plutôt du cockpit, avec absolument aucun des équipements auxquels nous ont habitué les «voitures de grande consommation» : pas d’auto-radio, pas de clim, pas de vitres électriques (pas de vitres du tout d’ailleurs), même pas d’allume-cigare!

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Par contre, toute l’instrumentation nécessaire est là, de beaux petits cadrans ronds Autometer, pour surveiller : la température de liquide de refroidissement, la température et la pression d’huile, le voltage, etc. sans oublier un compte-tours juste en face du pilote et un compteur de vitesse (en mph). Deux trois interrupteurs à bascule pour les phares et les clignotants, quelques voyants et c’est tout. Le poste de pilotage est en outre un hommage aux belles anciennes: sièges baquets en cuir et volant en bois.

L’accès à bord vous met tout de suite dans l’ambiance «vintage» : la portière ne comporte pas de poignée extérieure, il faut l’ouvrir de l’intérieur. L’opération doit être calculée mais s’asseoir n’est finalement pas si compliqué, même pour les grands gabarits, et une fois bien calé dans les petits baquets en cuir, on est surpris de l’espace pour allonger les jambes et au niveau des épaules aussi, c’est confortable.

De ce côté là, la Cobra est beaucoup plus habitable qu’une Morgan ou une Donkervoort.Le moteur répond à la première sollicitation du démarreur et on constate immédiatement que le fabriquant a fait d’énormes économies au niveau de l’insonorisation! La sonorité est magnifique, sans être trop bruyante.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Le moteur n’est évidemment pas à injection électronique mais fait appel à un bon gros carburateur Holley quadruple corps, surmonté d’un petit filtre à air à grille chromée qui est dans le prolongement de la prise d’air sur le capot, pour aspirer de l’air frais (meilleure carburation).

Le collecteur d’admission est une belle pièce de fonderie et il répartie équitablement le mélange air-essence entre les 8 cylindres. Toute la ligne d’échappement est en inox, depuis les deux collecteurs d’échappement (un de chaque côté, puisque c’est un V8), jusqu’aux deux magnifiques silencieux latéraux. Pas de turbo: ici, la puissance est obtenue uniquement par la forte cylindrée (5 litres).

Les montées en régime sont rapides et, de l’avis même du pilote du Porsche Boxster qui nous accompagnait pour nous rendre au port de l’Étang-Salé pour la séance photo: «eh, elle va vite!» Ne demandez pas quelle vitesse la Cobra peut atteindre: ses performances ne se traduisent pas en chiffres, mais en intensité d’émotion et, sur ce terrain, la Cobra ne craint personne.Si vous aussi vous craquez complètement pour cette voiture «ancienne neuve», venez la voir au salon de la voiture d’occasion, du tuning, de la moto et de l’accessoire automobile qui se tient à la Nordev du jeudi 11 au dimanche 14 octobre, sur le stand de Car Réunion (mandataire européen).

Shooting: Étang-Salé (974 île de La Réunion)

 # AC Cobra   # USA drapeau   # collector 

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