Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 mai 2011
Audi est une marque dont le succès tient à l’élégance, à l’agrément de conduite et aux performances de ses voitures, sans oublier leur solidité et leur fiabilité. Toutes ces qualités premium se retrouvent dans la «petite» A1, qui n’a en fait de petit que ses dimensions de citadine.
Une voiture, c’est plus que 4 roues, un moteur et une carrosserie : c’est l’expression d’un savoir-faire industriel. Audi a développé un remarquable savoir-faire, qui en fait aujourd’hui une marque premium. La question qui se pose est: quel est le gabarit minimum de voiture pour que ce savoir-faire puisse s’exprimer? En effet, pour proposer des accélérations d’un certain niveau, il faut une cylindré minimum de moteur, comme il faut un minimum d’espace dans l’habitacle pour que cela soit confortable. Réponse à cette question: Audi A1, comme nous l’a prouvé l’essai aimablement organisé par Cotrans!
L’A1 de notre essai était couleur scarabée, avec les arches de toit argentées, une petite note de fantaisie qui va bien avec son caractère pétillant, même si cela rappelle un peu trop la Citroën C3 pluriel. Les lignes générales de la carrosserie sont bien celles d’une Audi, avec juste un peu plus de légèreté dans le trait. Le bas des blocs optiques avant arbore une ligne de leds (feux diurnes) en forme de vague qui lui donne un regard malicieux.
Les dimensions extérieures sont davantage celles d’une compacte que d’une micro-citadine: 3954 millimètres de long, 1740 millimètres de large et 1417 millimètres de haut. Cela laisse présager d’une bonne habitabilité, qui se confirme d’ailleurs quand on pénètre dans l’habitacle. On retrouve instantanément l’ambiance Audi, dans un espace juste un peu plus «cosy». La qualité de finition est exemplaire. L’équipement est complet, avec même un bel écran plat multifonctions qui se déploie sur le haut de la planche de bord, cette dernière étant en plastique moussé doux au toucher, en bonne allemande qui se respecte.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Évidemment, une fois de plus, nous regrettons qu’aucun arrangement n’ait été trouvé avec l’entreprise RD TRonic pour offrir aux automobilistes réunionnais un GPS avec la cartographie de La Réunion (NDLR: en 2011). À défaut, le très bel écran plat sert essentiellement à afficher le menu de l’auto-radio et du lecteur de CD/MP3. La voiture étant très compacte et la visibilité à l’arrière correcte, une caméra de recul est superflue, sinon, on aurait également pu utiliser ce très bel écran plat pour cette fonction.
Les commandes de la clim sont intuitives et nous avons apprécié le faible bruit de la soufflerie.
La principale différence entre le
1.2 et le 1.4 TFSI est que ce dernier a 4 soupapes par cylindre, contre deux pour le 1.2.
Si l’A1 tient bien la route, c’est en partie grâce
à ses voies très larges: 1477 millimètres à l’avant et 1471 millimètres à arrière.
Le bloc compteur est classique (fonds noir, chiffres blancs, aiguilles rouge) avec un écran central pour afficher les informations de l’ordinateur de bord, qui se pilote grâce aux boutons placés sur les branches du volant, qui reprend également les commandes décalées de l’auto-radio-cd et du téléphone.
Notre modèle d’essai était une essence : TFSI 90 kW/122 ch, injection directe et turbocompresseur, accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports (la boîte automatique S Tronic à double embrayage et 7 rapports est disponible en option). La consommation de cette motorisation généreuse en sensations est atténuée par la présence d’un système «start-stop» et un système de récupération de l’énergie à la décélération et au freinage.
La plateforme de l’Audi A1 est la même que celle de la Volkswagen Polo et la Seat Ibiza, avec quelques touches spécifiques Audi. En tous cas, le comportement routier de l’A1 est celui d’une petite sportive, qui reste cependant très confortable exactement comme la Citroën DS3, qui est d’ailleurs certainement sa principale rivale.
Le volume du coffre est de 270 litres. Sous le plancher on trouve le kit de regonflage et la batterie, qui a été placée là pour
une meilleure répartition des masses.
Le sigle TFSI incarne l’association de l’injection directe et de la suralimentation.
Direction
assistée à crémaillère électro-hydraulique où un moteur électrique génère le flux d’huile,
ce qui permet de doser facilement l’assistance en fonction de la vitesse.
L’Audi A1 est assemblée en Belgique, dans une usine
rachetée à Volkswagen en 2007 pour 300 millions d’euros.
