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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le

BMW M2 (F87)

BMW ose le swap!

Au premier coup d’œil, on se dit que pour créer la M2, les ingénieurs de chez BMW ne se sont pas foulés: ils ont pris une caisse de série 2 coupé (F22) et ils ont mis sous le capot l’ensemble moteur-boîte de la M3/M4. Ils ont également pris les trains avant et arrières de la M3/M4 et, pour que ça entre, ils ont gonflé les ailes (+55 mm à l’avant, +80 mm à l’arrière). En tuning, on appelle ça un swap! Sauf que là, c’est 100% street-légal. Les modifications étant importantes, la M2 ne garde pas le code F22 mais prend le code F87. Cette M2 a tout pour plaire, sauf une toute petite chose énervante, que nous allons vous expliquer.

Esthétiquement, on remarque le bouclier avant et ses grandes ouïes latérales de refroidissement (ce qui explique l’absence d’anti-brouillard) le diffuseur arrière, les ailes gonflées, les roues de 19 pouces pour accueillir les gros disques de frein. Ce ne sont pas des freins céramiques, qui n’apportent un «plus» qu’à haute température, sur circuit donc, or, la M2 est conçue pour être utilisée principalement sur la voie publique.

À l’intérieur, la sellerie est spécifique, avec des surpiqûres bleues. On note sur le tunnel central un petit coussinet à hauteur du genoux droit du pilote et dont seuls ceux qui font du circuit connaissent l’utilité! Grand soupir de soulagement: la BMW M2 conserve un vrai moteur, un 6 cylindres en ligne de 3 litres de cylindrée comme BMW sait les faire (alors que la nouvelle Porsche ‎Cayman passe au 4 cylindres). Et c’est une propulsion, une vraie voiture quoi!

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Le différentiel autobloquant piloté électroniquement, lui aussi emprunté à la M3/M4, permet d’user les deux pneus arrières de façon bien uniforme! à ce sujet, on notera que la M2 n’est pas chaussée de pneus runflat mais bien de Michelin Pilot Super Sport, aux flancs plus tendres, qui se déforment dans les virages pour épouser les courbes et garantir ainsi une motricité parfaite.

Pour les puristes, il y a même une boîte manuelle à 6 rapports. Mais LEAL Réunion prévoit que l’essentiel des ventes va se faire ici avec l’option boîte automatique. C’est une DKG à double embrayage, 7 rapports, palettes au volant et une intéressante fonction de départ automatisé «Launch Control» (la même que sur la M3/M4). Cette boîte automatique est facturée 3.950 € mais l’investissement est compensé par le fait que les émissions de CO2 passent alors sous la barre des 186 grammes (185 grammes pour être précis) et que le malus passe ainsi de 6500 à 3600 €, de sorte que l’option boîte automatique revient finalement à seulement 1050 €.

La M2 arrive sur le marché au bon moment, car la marque BMW commençait à souffrir d’une concurrence de plus en plus féroce sur le créneau des sportives: Audi RS et Mercedes AMG en tête, sans oublier les produits «exotiques» comme la Ford Mustang, qui connaît un beau succès commercial à La Réunion. La M2 remet les pendules à l’heure, du moins elle en a le potentiel, après une petite intervention mécanique.

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En effet, la seule question que se pose tout vrai béhémiste est évidemment: «La M2 est-elle plus performante que la M4?» En théorie oui, c’est même une évidence, puisque l’on a mis le moteur de la M4 dans une caisse plus légère (1595 kg contre 1612 kg). En option (gratuite), on peut même demander des sièges NON électriques, qui permettent d’encore gagner 7 kilos.

En pratique, c’est comme les antibiotiques: c’est pas automatique! BMW respecte en effet une certaine hiérarchie sociale entre ses différents modèles et la M2 souffre du même problème que la 1M: il n’est pas tolérable qu’elle soit plus performante que la M3/M4 qui est beaucoup plus chère, c’est une question de respect de la clientèle pense-t’on chez BMW…

Vous pouvez vérifier sur les fiches techniques: la M4 revendique 431 CV, 550 Nm de couple et passe de 0 à 100km/h en 4,1 sec, alors que la M2, avec le même moteur, ne fait que 370 CV (61 CV de moins) et 465 Nm de couple, ce qui explique qu’elle passe de 0 à 100 km/h en 4,3 secondes. Une différence de 2 dixièmes de seconde, «c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup» (Michel Berger, il jouait du piano debout). En fait c’est énorme: c’est carrément une longueur de capot sur 400m! Et comme le dit Dominic Toretto (Vin Diesel) dans le premier Fast & Furious: «Tous ici te le diront, tous ceux qui courent: on s’en fout de battre les autres de dix centimètres ou d’un kilomètre, ce qui compte c’est gagner».

Cette curieuse mais compréhensive politique commerciale du constructeur allemand, qui fait en sorte que ses modèles les plus chers soient les plus performants, est finalement une bonne nouvelle pour les préparateurs. En effet, les propriétaires de M2 vont courir chez eux pour qu’on leur retrouve ces 61 chevaux qui se sont bizarrement égarés au service marketing! Avec sa cavalerie au complet, nous ne doutons pas un seul instant que la M2 va montrer ses feux arrières à la M4!

Au jour de la présentation de la M2 à la presse réunionnaise, Leal Réunion en avait déjà vendu 5 exemplaires, sur les 12 que BMW lui a promis de livrer cette année.

 # BMW   # Allemagne drapeau   # sportive 

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