Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 février 2012
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Se déplacer en voiture devient de plus en plus désagréable à La Réunion, parce que les pouvoirs publics n’investissent pas suffisamment dans le réseau routier par rapport aux millions de taxes qu’ils perçoivent sur les ventes de voitures neuves, le carburant, les cartes-grises, les permis de conduire, les pneus, les batteries, le parking, les PV, etc. Mais il suffit de monter à bord d’une Chevrolet Camaro décapotable («convertible» en anglais) pour oublier tout ça et retrouver goût à la vie et à l’incroyable sensation de liberté que procure une voiture. La Camaro, c’est rien que du bonheur.
La Camaro, nous vous l’avons présentée en avant première en novembre 2011, grâce à la complicité de Yohann Chopin de Car Réunion (mandataire). En résumé: une silhouette mythique (Bumble-bee dans Transformers), un moteur de musclecar américain des années 70 (un bon gros V8 de 6 litres de cylindrée qui délivre 405 CV en version BVA et 432 en version BVM) mais un comportement routier bien de notre époque, que bon nombre de sportives européennes lui envient d’ailleurs. Et tout ça pour un prix très abordable: moins de 60.000 €. C’est pas cher la part du rêve américain!.
La Camaro s’est tellement bien vendue en France par le biais des mandataires que Chevrolet France s’est décidé a l’importer officiellement. Mais cela n’empêche pas les amateurs de belles américaines de passer par l’intermédiaire d’un mandataire, pour bénéficier de prix parfois plus intéressants.
C’est ainsi que Yohann Chopin nous a fait découvrir une version «convertible» (le mot américain pour décapotable) qu’il a commandé pour un de ses clients. Toutes les qualités de la Camaro, les Ray-Ban en plus!.
La Camaro est disponible, au choix, en boîte manuelle, comme sur le modèle présenté ici, ou en boîte automatique (rassurez-vous, pas une BVA des seventies, une BVA moderne, avec palettes au volant).Les Européens (surtout les Allemands) font certainement les habitacles les mieux soignés de la production automobile mondiale, avec une maîtrise inégalée des plastiques moussés et des assemblages parfaits. les Américains sont légèrement en retrait mais ils ont fait d’énormes progrès et cette Camaro en est un bel exemple. En tous cas, nous, on a adoré cet habitacle.
Quant au design de la planche de bord, bon, il est américain, un peu rétro, on aime ou on aime pas, mais il est très fonctionnel. En tous cas, un domaine où l’Américaine surclasse ses concurrentes européennes, c’est l’espace: cette Camaro est taillée pour des passagers du gabarit d’Arnold Swartznegger ou Sylvester Stallone, à l’avant, comme à l’arrière! Car cette Camaro a beau être un cabriolet sportif, elle transporte quatre passagers, tellement confortablement d’ailleurs que c’en est presque une familiale!
Et le coffre, ah, le coffre, cet acteur incontournable de tout bon film américain: immense, comme il se doit, pour accueillir un ou deux gangsters refroidis (de 287 à 328 litres, selon que la capote ouverte ou fermée).
On notera que cette Camaro a un gabarit assez imposant (4,84 x 1,92 x 1,38) mais qu’elle reste parfaitement maniable en ville avec une visibilité à 360° excellente (cabriolet oblige), qu’elle se gare comme une voiture normale, et qu’elle se prête volontiers à une petite bourre sur les routes sinueuses des hauts, où on ne se lassera pas d’écouter les rugissements du V8 en sortie de virage, bref, elle se montre parfaitement à la hauteur là où on ne l’attend pas.
Et si on la mène comme elle aime, c’est un pur plaisir: le 0 à 100 km/h en 5,6s, ce qui en fait la reine des feux rouge! C’est une Américaine très facile à vivre et avec laquelle vous allez retrouver le plaisir de rouler en voiture.
