Mis en ligne par
Ignace de Witte
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C’est un modèle stratégique pour la marque Citroën, car le segment des SUV compacts est le plus dynamique du marché. Par rapport au concept-car présenté en 2017, il y a bien quelques différences, mais dans l’ensemble, il tient ses promesses et le successeur du C3 II Picasso est appelé à un beau succès commercial.
L’Aircross respecte tous les codes SUV : position de conduite haute, barres de toit, garnitures d’ailes en plastique, sabots avant et arrière, bonne garde au sol, grandes roues. Ce n’est pas un 4x4, mais un 2x4 avec une gestion de la motricité «grip control» qui offre 5 modes de conduite pour évoluer en terrain difficile, la neige en Métropole, le sable et la boue à La Réunion.
Le C3 Aircross est surtout une Citroën, reconnaissable au premier coup d’œil. À ce sujet, on notera que le logo sur la calandre évolue et que la prochaine génération n’y verra sans doute plus des chevrons, mais plutôt deux ailes delta qui se suivent! Pour répondre au besoin de personnalisation des clients, Citroën propose 8 teintes de carrosserie, que l’on peut assortir à un toit de couleur différente et un pack comprenant les barres de toit, les coques de rétroviseurs, les cerclages de phares, les persiennes et les cabochons de jante également d’une autre couleur encore.
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Par exemple, une combinaison qui lui va très bien c’est: carrosserie sable, toit noir et pack orange. Pour l’agrément de conduite, l’option toit panoramique ouvrant est un must. On notera au passage que l’Aircross est le premier et, pour le moment, le seul du segment à le proposer. Autre prise en considération des goûts du public: les aides électroniques à la conduite.
L’Aircross propose le «Hill Assist» pour descendre une pente raide sans risquer de partir en luge à cause du blocage des roues. Là, on appuie sur le bouton et on laisse la voiture descendre toute seule, même au point mort, même si les conditions d’adhérence sont mauvaises (chemin agricole), on ne s’occupe que du volant. Pour l’avoir essayé, c’est très efficace.
Dans l’autre sens, nous avons un peu bousculé la voiture pour voir comment elle se débrouillait sur ce chemin agricole quand on accélérait un peu trop fort: aucun problème, en mode sable, le «grip control» renvoie bien le couple sur la roue qui a le plus d’adhérence et on arrive sans encombre en haut. Le scout Aircross mérite son badge «tout chemin» !
En ville, on apprécie la caméra de recul avec fonction «bird view», le GPS avec cartographie de La Réunion (et 4 mises à jour gratuites par an), l’écran multifonctions de 7 pouces et l’aide au démarrage en côte. Sur route, ce sera la reconnaissance des panneaux de vitesse, avec un lien intelligent vers le régulateur de vitesse (on appuie sur un bouton et la voiture se cale sur la vitesse indiquée par le panneau).
Mais l’Aircross a beaucoup d’ambition et il ne s’arrête pas en si bon chemin. C’est ainsi qu’il offre une banquette arrière coulissante sur 15cm, ce qui permet d’avoir par la même occasion un dossier réglable en inclinaison, et évidemment rabattable un tiers/deux tiers. Mieux: le dossier du siège avant se rabat lui aussi, ce qui permet alors de transporter des objets longs, allez, au hasard: une planche de surf!
Sous le capot, on trouve un moteur essence de 82, 110 et 130 chevaux (le 110 étant disponible si on le souhaite avec une boîte automatique EAT 6) ou un moteur diesel de 100 ou 120 chevaux. Dans «Aircross», il y a «air», mais n’espérez pas trouver sur ce véhicule la suspension pneumatique légendaire qui a fait le succès de la DS 23 Pallas de 1975 ! C’est une suspension classique avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques, qui remplit d’ailleurs parfaitement sa fonction.
En résumé: un sérieux client pour 2018, d’autant plus que la CMM propose ce C3 Aircross à partir de 21.400 € et a acheminé un gros stock, de manière à livrer rapidement ses clients dès le lancement (janvier 2018).
