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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le

Citroën C5 II (2e génération)

Une berline de conquête?

Le segment des berlines familiales , les pros parlent du segment M2, est atrocement cannibalisé par les SUV mais certaines berlines tirent tout de même leur épingle du jeu: BMW, Audi, Mercedes et Alfa-Roméo, avec sa très belle 159. Fort de ce constat, Citroën a sorti une nouvelle C5 qui mise sur la ligne, le confort et la personnalité. Elle devrait non seulement réconcilier ses clients avec les berlines mais elle devrait également en attirer de nouveaux vers la marque aux deux chevrons.

Jean-Louis Chamla, directeur des opérations internationales de Citroën, a spécialement fait le déplacement à La Réunion pour le lancement de la nouvelle C5, sur laquelle la marque française compte beaucoup pour relancer ses ventes, en France et à La Réunion. D’ailleurs, il a été très clair la dessus: « La Réunion est un marché où on est présent depuis longtemps, depuis 90 ans. C’est un marché de 30.000 voitures neuves par an. Nous détenons 12% de ce marché mais nous avons l’ambition d’atteindre 15% dans les trois ans, en s’appuyant sur un portefeuille de produits qui incarnent le renouveau de la marque.

La C5 notamment va permettre de conquérir de nouveaux clients. C’est une très belle voiture, avec du style, du volume et du caractè. Citroën à une image de véhicule de très grande classe. Pendant longtemps, le sommet du chic français, n’était-il pas incarné par Juliette Gréco, en tailleur Channel, sortant d’une Citroën DS noire, à la nuit tombée, à Saint-Germain des Près? La nouvelle C5 n’est sûrement pas aussi charismatique mais nous ne sommes plus non plus dans les «golden sixties». Aujourd’hui, l’industrie automobile française est confrontée à la crise pétrolière et à la baisse du pouvoir d’achat des Français.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Éric Léger, formateur marketing chez Citroën le reconnaît: la nouvelle C5 est riche en équipements mais ne présente rien de révolutionnaire, uniquement des solutions éprouvées dans le groupe PSA; on a voulu rassurer la clientèle.

C’est une berline classique tricorps, c’est-à-dire sans hayon. Un hayon, c’est peut-être plus pratique pour charger le coffre, mais une malle arrière classique procure un plus grand confort, perçu ou réel, aux places arrières et c’est pourquoi toutes les berlines allemandes ont opté pour une carrosserie quatre portes. Autres emprunts outre-Rhin: les ailes larges avec des roues alliages de grande dimension et affleurantes, pour renforcer l’idée de stabilité, et une large calandre trapézoïdale, pour renforcer l’idée d’une motorisation qui respire. La ligne de caisse va de l’arrière aux ailes avant, pas jusqu’au bouclier, ce qui renforce le dynamisme, avec un avant «plongeant» souligné par deux optiques en forme de boomerang. Deux nervures sur le capot renforcent le caractère.

La nouvelle C5 est indéniablement une réussite esthétique avec même un brin d’audace au niveau de la vitre arrière, concave, un peu à la manière des anciennes CX.

L’habitacle est lui pensé «premium», avec des plastiques moussés, très agréables au toucher, des vérins sur tous les couvercles de vide-poches et de boîte à gants, une «mise en scène» de l’éclairage intérieur, une sono de qualité, une clim efficace et silencieuse, etc. On notera les compteurs ronds, assez classiques, mais avec une aiguille «extérieure», ce qui laisse le centre du compteur disponible pour l’affichage digitale d’autres informations. Le volant, avec sa couronne centrale qui reste fixe quand on tourne le volant est toujours surprenant. Le véhicule bénéficie de toutes les aides électroniques à la conduite, ABS, ESP, etc. sans oublier une aide au démarrage en côte, couplée au frein électromécanique.

Quant aux fondamentaux, à savoir la motorisation, la suspension et la direction, Citroën n’a pris aucun risque commercial ou technique et s’est contenté de reprendre des solutions simples et éprouvées, puisées au catalogue PSA. En cela, la nouvelle C5 n’a rien à voir avec son ancêtre la mythique DS, qui provoqua à l’époque de sa sortie un grand émoi auprès des automobilistes, mais également un grand émoi dans le réseau Citroën car les garagistes de province étaient parfois bien embarrassés quand il fallait intervenir sur certains éléments, comme par exemple la suspension hydropneumatique! Un demi siècle plus tard, la nouvelle C5 est d’ailleurs proposée avec la dernière génération de la fameuse suspension hydropneumatique mais elle est également disponible avec une suspension classique «métallique», encore une fois pour rassurer les clients. Autre équipement hérité de la mythique DS: les phares directionnels, mais là encore, c’est un équipement optionnel.

Bref, la nouvelle Citroën C5 est un exercice de style, pas un concept car, sur une base éprouvée, ce qui devrait séduire une clientèle de «bons pères de famille» mais qui sont quand même sensibles au beau. L’ancienne C5 c’est vendu à 150 exemplaires à la Réunion, avec la nouvelle C5, Citroën espère atteindre les 200 exemplaires. C’est un objectif réalisable.

 # Citroën   # France drapeau   # segment D   # berline moyenne 

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