Mis en ligne par
Ignace de Witte
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Cette petite puce des villes est surprenante: vues ses dimensions, on la croirait réservée aux centre-ville. En fait, elle est à l’aise sur la Route des Tamarins et elle avale la quatre voies du Tampon en 5e sans broncher!
Elle a un look de voiture de plage, surtout avec sa carrosserie bleue et les sièges couleur sable de notre modèle d’essai. Cette impression est renforcée par le design de l’habitacle, basé sur le «carré à bords arrondis», une forme qui rappelle le contour des anciens téléviseurs à écran cathodique.
Tout est de cette forme sortie tout droit des seventies : les compteurs, les haut-parleurs, la poignée de portière, les commandes de la clim, etc. jusqu’au moyeu central du volant et les appuies-têtes. Cela confère à la Panda une ambiance intérieure très fun.
Photos © vroum.info
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Nous avons apprécié la boîte à gants complétée au dessus par un bac sans couvercle dans lequel on peut tout déposer et retrouver facilement. Nous avons également apprécié la position de conduite surélevée, assez inattendue pour une voiture de ce gabarit. Nous avons adoré le bouton qui permet de régler la force de l’assistance de la direction en fonction des circonstances: ville ou route.
Nous déplorons par contre l’absence d’un équipement de sécurité devenu important par les temps qui courent: le verrouillage automatique des portières quand on roule. Pour n’avoir pas fermer leurs portières à clef, des automobilistes ont été victimes de vols à l’arraché dans les embouteillages de la Rivière des Galets lorsque les jeunes manifestaient pour obtenir un contrat aidé.
À l’inverse, l’absence de radar de recul ne nous a absolument pas manqué car la Panda est très compacte (3,54m de long, exactement comme la Fiat 500) et la visibilité vers l’arrière est satisfaisante pour peu qu’on abaisse les trois appuies-têtes de la banquette arrière. Car cette petite puce des villes est bel et bien une 5 places! Mieux: elle possède également un coffre digne de ce nom, dans lequel on fait aisément rentrer le contenu d’un gros caddy de supermarché.
Sous le capot avant, on découvre un «petit» 4 cylindres de 1248 cm3, mais avec tous les raffinements dont sont capables les Italiens: double arbre à cames, injection directe à haute pression à rampe commune, 16 soupapes, turbo. Puissance affichée: 75 CV. Couple: 145 Nm. Ces chiffres sont modestes en valeur absolue mais grâce à son poids plume de 935 kg à vide et une boîte manuelle à 5 rapports bien étagés, ce moteur fait des merveilles et la Panda grimpe littéralement aux arbres!
La version essayée n’est pas la Panda 4x4 mais la «normale» 2 roues motrices. Ses pneumatiques de bonnes dimensions (175x65x14) et sa garde au sol correcte, permettent quand même de s’aventurer sur les chemins des hauts pas trop défoncés. En ville, ses mensurations de petite souris font qu’elle se faufile partout avec aisance et se gare ou les autres renoncent. Comme sur toutes les Fiat et comme sur presque toutes les italiennes, la course de la pédale d’embrayage est assez longue et demande un temps d’adaptation, mais ce n’est pas gênant.
En résumé, la Fiat Panda est une petite voiture très attachante, avec un habitacle looké seventies, et qui est capable d’affronter les longs parcours en assurant un confort correct à une petite famille de cinq personnes. La nouvelle Panda est disponible à partir de 15.900 € (essence 69 CV) mais pour la version turbodiesel 75 CV de notre modèle d’essai, la note grimpe à 18.500 €.
