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Mis en ligne par Ignace de Witte le 19 mai 2022

Honda Jazz Hybride (auto-rechargeable) de 4^e génération

Elle peut transporter un poney !

La nouvelle Jazz hybride a une bouille sympa, un appétit d’oiseau grâce à sa technologie hybride très spéciale et une modularité incroyable: grâce à sa «banquette magique», elle peut transporter des objets debout derrière le siège conducteur, comme par exemple une plante verte, voire… un poney (un petit). C’est une petite citadine familiale étonnante.

On doit le design de la nouvelle Jazz (Fit sur certains marchés) à Baek Jongkuk, un jeune Japonais qui a étudié le design à Tokyo, fait un stage chez Alfa Romeo et a rejoint Honda en 2008. Il s’est basé sur le «yoo no bi» (notion typiquement japonaise du beau dans les objets du quotidien) et la vie à bord est effectivement un des points forts de la Jazz: double boîte à gants, porte-gobelets en face des aérateurs de la climatisation, prises pour recharger les smart phones, à l’avant et à l’arrière, etc.

Sans oublier cette fameuse «banquette magique» qui rend la Jazz championne de la modularité : 1) le dossier de la banquette se rabat classiquement (40/60) et on fait passer le volume du coffre de 300 à 1200 litres, 2) le dossier du siège passager avant se baisse presque à l’horizontale et on peut transporter par exemple une planche de surf et conserver une place passager derrière le conducteur, 3) l’assise de la banquette se relève à la verticale et dégage alors un espace de chargement, du plancher au plafond, derrière les sièges conducteur et passager. Cela permet de transporter debout des objets comme par exemple une plante verte et même un petit poney (qui n’était malheureusement pas disponible pour la séance photo). La manœuvre de chargement-déchargement est facilitée par les portes arrières qui s’ouvrent quasiment à 90°.

Photos © service presse et vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

La banquette magique n’est toutefois pas une nouveauté, nous l’avons déjà appréciée sur la Jazz de 2^e génération que nous avons essayée il y a tout juste 10 ans (2012) et c’est vraiment génial de l’avoir gardée.

Vue panoramique vers l’avant

Quand on s’installe au volant, on est agréablement surpris par l’excellente visibilité vers l’avant que procure le grand pare-brise panoramique en trois parties et dont les montants sont plus fins que sur la plupart des voitures. Les essuies-glaces s’escamotent complètement sous le rebord du capot et il y a cette immense plage toute lisse entre le pare-brise et le tableau de bord, bref, on n’a pas du tout l’impression d’être au volant d’une petite citadine mais plutôt d’un grand monospace.

Mais du coup, le compteur entièrement digital de 7 pouces paraît évidemment tout petit, de même que l’écran multifonctions de 9 pouces ! Mention très bien en revanche pour l’ergonomie générale, toutes les commandes sont intuitives. Juste une petite remarque sur le levier de vitesses: le rapport enclenché (P-R-N-D-B) s’affiche de façon plus visible au tableau de bord qu’au niveau de la grille de sélecteur.

Photos © vroum.info
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On appuie sur le frein et sur le bouton «power», on passe en D et hop en route! La Jazz démarre systématiquement en mode électrique et les premiers tours de roues se font donc en silence. La Jazz est une hybride «auto-rechargeable», sa batterie est compacte (1kWh) mais la technologie développée par Honda est extrêmement bien conçue et on roule beaucoup en mode 100 % électrique, surtout en ville. Quand le moteur thermique se met en route, c’est le plus souvent en mode «groupe électrogène» (comme sur une Opel Ampera ou Chevrolet Volt). Ce n’est que lors des très fortes sollicitations moteur que le moteur thermique entraîne directement les roues, en appuie du moteur électrique.

Membre du club des 5 litres au 100

Comme le moteur thermique fonctionne une grande partie du temps en mode «groupe électrogène», la Jazz dispose de deux moteurs électriques: un pour la traction, l’autre comme générateur de courant. Car un seul et même moteur électrique ne peut hélas pas produire du courant et en même temps le consommer ! Ces deux moteurs électriques sont collés l’un à l’autre et situés à droite du bloc moteur quand on fait face à la voiture.

Grâce à cette technologie hybride peu commune, la Jazz fait partie du club des voitures qui consomment «dans la vraie vie» 5 litres au 100 km, un club qui ne compte pas beaucoup de membres.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Il n’y a pas que la motorisation qui permet d’atteindre ce chiffre très bas de 5 litres au 100, il y a aussi l’aérodynamique: de profil, on voit que le capot est dans le prolongement du parebrise, qui est lui-même très incliné. Honda équipe aussi la Jazz de pneus Yokohama BluEarth, à faible coefficient de friction. Ces pneus sont conçus pour réaliser des économies de carburant mais ils émettent en revanche un peu plus de bruit de roulement qu’un pneu normal, pas en ville mais sur route, surtout si le revêtement est ancien.

Appétit d’oiseau et fiabilité

Sur les routes des hauts, les fameuses départementales que détestait Jean Yanne dans son sketch, la Jazz n’incite pas à appuyer sur le champignon comme si on disputait une spéciale de rallye. Son truc à elle c’est vraiment la voiture du «bon père de famille» (ou de la «bonne mère de famille»), une personne qui pense à son porte-monnaie et va choisir la Jazz pour son appétit d’oiseau. Attention, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit: la Jazz a un bon rapport poids/puissance (109 ch pour 1300 kg) et sa vivacité donne le smile, surtout en ville !

En discutant avec les commerciaux de la Sogecore, un autre argument s’impose: la fiabilité. Les clients achètent ou rachètent une Honda parce que c’est une voiture solide et qu’on la garde longtemps. Les commerciaux le voient bien: quand ils reprennent des Honda, elles sont souvent anciennes et très kilométrés !

Ceci peut également vous intéresser:la présentation officielle à la presse de la nouvelle Jazz.

 

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