Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 septembre 2013
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Aussi surprenant que cela paraisse, KIA nous livre là sa troisième génération de son monospace urbain! Si les deux premières Carens sont passées relativement inaperçues ici, c’est en partie parce que le design était en retrait par rapport à la concurrence. Cette troisième génération est tout le contraire: grâce au designer Peter Schreyer (que KIA a débauché de chez Audi), le Kia Carens a refait son retard en ce qui concerne le look.
Et comme il est bien équipé et mieux fini qu’auparavant, il peut dorénavant se mesurer aux Toyota Verso et autres Renault Scénic.Kia, à La Réunion, maintenant on connait. Cette marque fait partie de celles qui gagnent des parts de marché à La Réunion et sa garantie incroyable de 7 ans y est pour beaucoup.
Au risque de nous répéter, c’est un argument de vente très fort: «Vous roulez cinq ans avec et vous le revendez au bout de 5 ans au prix fort et facilement car il sera encore garanti 2 ans, la garantie constructeur étant cessible». Et après l’essai de ce Carens, on peut vous assurez que ce ne seront pas 5 ans de souffrances! D’abord, le look: le Carens est un véhicule aux dimensions plus que respectables puisqu’il a pour vocation d’accueillir 7 passagers mais il ne fait pas pataud grâce à une ligne agréable, du moins pour un monospace.
La face avant est caractérisée par une calandre en forme de double «arc de cupidon» (dessin particulier du contour de la lèvre supérieure, avec un creux au milieu). Les feux anti-brouillard situé en bas servent également de projecteurs additionnels.Lorsque l’on braque le volant à gauche ou a droite, de nuit, avec les phares allumés, ces projecteurs éclairent l’intérieur du virage. Très pratique quand on évolue dans un parking souterrain.
Les rappels de clignotants sur les coques de rétroviseurs sont à leds et ajoutent au look moderne du Carens, de même que les très belles jantes en alliage de 18 pouces chaussées de pneus 225/45R18 lui donnent une note sportive.L’habitacle est magnifique, en tous cas en finition Exclusive de notre modèle d’essai, avec une sellerie en cuir bicolore, un toit ouvrant panoramique et un bloc compteurs à rétroéclairage à la fois parfaitement lisible et design.
Sans oublier le volant de petit diamètre et «multifonction» et le système de «smart entry» (il suffit d’avoir la clef dans sa poche et quand on s’approche du véhicule il se déverrouille automatiquement), le «park assist» et la caméra de recul avec l’image qui s’affiche sur un écran multimédia de grande dimension et, un équipement très apprécié à La Réunion, la climatisation des sièges (c’est pour cela que le cuir est microperforé).
Enfin, on peut rouler en plein été sans avoir le dos mouillé!Comme c’est un monospace 7 places, il nous faut parler des places arrières. Alors, soyons clairs: le Carens est un 7 places comme une Porsche 911 est une 4 places, autrement dit, la dernière rangée est davantage destiné à des enfants, ou alors des adultes mais pas sur de trop longs parcours. Le terme de 5+2 serait dans doute plus adapté. La deuxième rangée est par contre très confortable, composée de trois vrais sièges, totalement indépendants, qui coulissent individuellement et dont le dossier est réglables en inclinaison.
Le dossier du siège central peut se rabattre complètement et servir de table. En mode 7 places, le coffre du Carens est assez exigu, en mode 5 places il est spacieux et en mode 2 places, le volume de chargement est carrément impressionnant.Bon, et sous le capot moteur me demanderez-vous? On trouve sur notre véhicule d’essai un 1,6 litre turbodiesel qui délivre 136 CV, ce qui n’est pas du luxe vu le poids respectable de l’engin, qui accuse un peu plus d’1,6 tonne sur la balance.
Grâce à la boîte de vitesses à 6 rapports, les reprises sont parfaitement en adéquation avec la vocation familiale du véhicule, autrement dit, la 4 voies du Tampon (notre juge de paix) est franchie à 110 km/h sans aucun problème, même s’il faudra descendre un ou deux rapports pour repartir après un ralentissement.
À ce sujet, notez que le Carens en finition Exclusive est livré avec une boîte de vitesse automatique, utilisable classiquement mais que l’on peut également «réveiller» grâce aux palettes au volant façon Formule 1.
En ce qui concerne la tenue de route, on notera que le Kia Carens a une préférence pour la conduite tranquille (familiale) et que le train avant n’apprécie guère le passage des gendarmes couchés à vive allure. En conclusion, le Kia Carens a beaucoup évolué en terme de look, de qualité de finition et il reste un des moins chers de sa catégorie: à partir de 28.900 € (diesel 115 CV) et 37.900 € pour le modèle essayé (Exclusive BVA, toit panoramique, sellerie cuir, etc.)
