Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 septembre 2012
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Quand on parle de « premium », on vise directement Audi, BMW et Mercedes. Mais, en réalité, d’autres marques ont leur place dans ce cercle très exigeant: Jaguar, Volvo et Lexus. La seule marque premium non européenne importée à La Réunion est Lexus, qui appartient au groupe Toyota. À La Réunion, les Lexus sont rares et c’est d’ailleurs une des raisons qui ont poussé leur propriétaire à choisir cette marque. Une autre raison est que Lexus bénéficie du remarquable savoir-faire en matière de motorisation hybride de Toyota. La 4e génération de la Lexus GS 450 H pousse encore plus loin le soucis du détail, et Dieu sait si les Japonais sont performants à ce petit jeu!
Aujourd’hui, pour acquérir la plus belle voiture neuve disponible à La Réunion, il faut dépenser 100.000 €, soit le prix d’un appartement. Attention, je ne parle pas des voitures style Rolls-Royce, non, je parle de voitures qui sont régulièrement importées et pour lesquelles il existe un véritable service-après vente ici à La Réunion, c’est à dire avec un stock de pièces détachées et des mécanos formés. Avec cette coquette somme en poche, vous serez accueillis avec le tapis rouge chez tous les concessionnaires de la place. Mais seuls quelques-uns sont en mesure de vous proposez ce à quoi vous êtes en droit d’attendre pour cette somme. Le hall premium de la CMM Saint-Denis, à la ZAC Triangle (en face de canal+) est l’un d’eux.
Là, on vous présentera la dernière née de la gamme Lexus, la GS 450 H. C’est une grosse berline cossue, finalement assez sage dans le style, mais qui vous plonge dans l’ambiance hi-tech dès que vous vous installez derrière le volant. Tout d’abord, à peine assis dans le siège en cuir dont le moelleux rappelle son salon (ou son fauteuil de bureau pour certains), le volant vient automatiquement se mettre en position de conduite car, pour vous aider à monter (ou descendre du véhicule), celui-ci se rétracte! Le siège lui-même est réglables dans tous les sens, électriquement, avec des touches à mémoires, et, plus rare, on peut même régler le maintien latéral: en position maxi, on est calé comme dans un bacquet de compétition! Ce n’est là que le début de vos surprises. La climatisation dispose de capteurs lui permettant de savoir combien il y a d’occupants, où ils sont et diriger vers eux le flux d’air frais. L’air capté à l’extérieur est purifié avant d’être diffusé à l’intérieur de l’habitacle. Les sièges sont ventilés (ou chauffés).
Par rapport à la génération précédente, la nouvelle GS 450 H a des côtes d’habitabilité à la hausse : plus besoin d’être au format japonais pour se sentir à l’aise, dorénavant, mêmes les John Wayne pourront étirer leurs jambes!
De même que certains lisent un bon livre le soir avant de s’endormir, les heureux propriétaires de Lexus passeront plusieurs soirées à lire l’énorme notice d’utilisation, bien calés dans le siège en cuir de leur GS 450 H, tellement les équipements disponibles sont nombreux et sophistiqués!
Pour ceux qui veulent la version courte: la GS 450 H dispose de 345 CV sous le capot, accélère de 0 à 100 en 5,9 sec et ne consomme que 5,9 litres au 100 km, grâce à sa motorisation hybride. Elle ne rejette également que 141 grammes de CO2, ce qui est une véritable prouesse technologique compte-tenu des performances. Pour surveiller ces dernières, le conducteur dispose d’un système d’affichage de la vitesse et du régime moteur « tête haute » (les informations s’affichent sur le pare-brise).
Extérieurement, il faut signaler que le CX de la voiture est d’à peine 0,26, ce qui est extrêmement bas. Il en découle une carrosserie très fluide, toute en courbes douces, sans aucune protubérance sinon un mini aileron de requin pour la réception de la radio. La face avant arbore une calandre torturée et des feux très expressifs, grâce aux trois optiques dans chaque bloc, exactement comme sur une Alfa-Roméo 159.
Au roulage, rien à signaler sinon que l’on est bord d’une hybride, c’est à dire que, mécaniquement, les choses ne se passent tout à fait comme à bord d’une essence ou d’une diesel. Un moteur hybride fonctionne en effet selon le cycle Atkinson, qui, pour faire simple, perd moins d’énergie lors de la phase de compression (vous savez, quatre temps: admission, compression, explosion, échappement). Comme de surcroît le moteur thermique est épaulé par deux moteurs électriques, qui ont beaucoup de couple en bas, que nous avons affaire ici à un 3,5 litres essence 6 cylindres en V et que toute la puissance est transmises aux roues par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses automatique particulièrement onctueuse, il en résulte un moelleux de fonctionnement incomparable.
La Lexus n’a pas le caractère rageur d’une AMG mais elle est diablement efficace sur la route. Et si vous êtes prêts à faire un petit sacrifice supplémentaire (4000 € supplémentaires), la GS 450 H F Sport vous offre même des roues arrières directrices et d’autres petits plus électroniques qui rendent la route encore plus exaltante.
Pour rappel, les moteurs Ferrari n’ont pas énormément évolué ces 20 dernières années, ce qui a changé, c’est la sophistication des aides électroniques à la conduites développées par Ferrari ces deux dernières décennies, qui font qu’un conducteur moyen peut aujourd’hui beaucoup mieux exploiter le potentiel d’une Ferrari qu’il y a 20 ans. Une Lexus, c’est un peu pareil: la sophistication des aides à la conduite de la marque japonaise rendent cette berline vraiment très efficace.
