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Ignace de Witte
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Ce SUV Premium se situe esthétiquement à mi chemin entre le rustique Mercedes Classe G et le raffiné Mercedes classe ML Son look taillé à la serpe respire la solidité et impose le respect. Sous le capot de notre modèle d’essai, on trouve un 4 cylindres 2,2 litres turbodiesel délivrant 170 chevaux et 400 Nm de couple dès 1700 tours-minutes, une motorisation éco-responsable.
Cotrans nous a confié les clefs d’un modèle qui intéresse particulièrement les chefs d’entreprise. Le GLK est en effet un véhicule que l’on imagine parfaitement aux mains d’un architecte qui se rend sur un chantier ou d’un vétérinaire qui part chez un éleveurs dans les hauts. Son gabarit extérieur est imposant (4520 mm de long, 1840 mm de large et 1689 mm de haut) et donc, forcément, il est très spacieux à l’intérieur, au point d’y faire entrer en le poussant un peu, un matelas 140x190 en rabattant la banquette arrière! Aucun problème donc pour emmener un peu d’outillage ou des cartons pleins de dossiers.
Notre modèle d’essai était équipé du pack sport intérieur et extérieur, ce qui, avec la sellerie de couleur clair, en fait un véhicule chatoyant parce que sinon, d’origine, noir avec un intérieur noir, le GLK est plutôt… sobre, de bon goût mais sobre.
L’habitacle est particulièrement confortable, avec une position qui domine bien la route, des commandes qui tombent bien sous la main ou sous le pied (le frein de parking s’actionne au pied, comme sur toutes les Mercedes). L’ergonomie est parfaite. Seule la molette centrale qui commande l’ordinateur de bord (autoradio, clim, consommation, moyenne, réglages divers) demande quelques minutes d’adaptation pour quelqu’un qui débarque pour la première fois dans l’univers Mercedes.
Photos © vroum.info
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Premium oblige: allumage automatique des feux, des essuie-glaces, rétroviseurs extérieurs qui se rabattent automatiquement lorsqu’on quitte le véhicule, rétroviseur intérieur qui évite d’être ébloui par les véhicules qui suivent, etc. Les sièges sont réglables dans tous les sens électriquement avec même des réglages complémentaires manuels (grosse molette sur le côté) et le volant est également réglable en hauteur et profondeur, de sorte que tout le monde trouve sa position de conduite idéale. L’accoudoir central cache un vide poche de grande contenance. Le volant reprend les commandes de l’autoradio et de l’ordinateur de bord. Il est également équipé de deux palettes style F1 pour passer les vitesses en mode séquentiel.
Car notre véhicule est équipé d’une boîte de vitesses automatique, ce qui est presque une obligation à ce niveau. Cette BVA comporte 7 rapports, de sorte que l’on est toujours dans les tours. Le moteur, équipé d’un turbo, délivre sa cavalerie très tôt, dès 1800 tours, et les reprises sont très franches, surtout en mode «Sport» (position «S»): le 0 à 100 est abattu en 8,8 sec (données constructeur). Sur la Route des Tamarins, on roule plutôt en mode «confort» (position «C»). La troisième et dernière position est «M» pour «manuelle». L’insonorisation du moteur est parfaite et seule la zone rouge à 4500 tours trahie le fait que l’on roule à bord d’un diesel.
Sur cette version 4Matic, les 170 chevaux sont répartis électroniquement entre l’essieu avant et l’essieu arrière en fonction de différents paramètres (adhérence, angle de braquage des roues, accélération/freinage, etc.). L’ensemble 4Matic + ABS + ESP permet de rouler à allure soutenue en complète sécurité. La suspension est particulièrement efficace, comme sur une bonne berline de la marque, et à aucun moment on ne ressent de tangage ou de roulis, ce qui est une prouesse technique compte tenu du poids (+1,8 tonne), des grands débattements et du centre de gravité relativement élevé (en raison de la garde au sol de vrai 4x4: 201 mm). La suspension est calibrée plutôt confort.
En ville, la visibilité étant excellente, on n’a aucun problème pour circuler et se sentir à l’aise. Les radars de parking permettent de stationner très facilement même dans des emplacements un peu justes. Le signal sonore se déclenche également lorsque, par exemple, un scooter passe trop près!
La technologie et le confort, cela se paie et notre modèle d’essai, 4x4 permanent avec plein d’options (marchepieds, pack sport, etc.) coûte 61.000 € TTC clef en main. Mais le GLK est également disponible en version 2x4, à peine moins équipé et tout aussi efficace, au prix plus abordable de 45.000 €. Et là, c’est vraiment une bonne affaire!
