Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 mai 2012
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En juillet 2008, nous vous avons présenté le ML 320 cdi (deuxième génération), qui nous avait enthousiasmé. Presque 4 ans plus tard, l’essai du ML 250 enfonce le clou: cette troisième génération de ML est une des voitures les plus confortables de toute la construction automobile, un condensé incroyable de technologie, tout en restant dans la catégorie des véhicules chers mais abordables: 92.000 € TTC pour la version essayée (cuir, jantes 20 pouces, pack AMG, etc.). Le nouveau modèle est encore plus agile et permet de survoler la jungle urbaine.
La marque à l’étoile a$$$$$ acquis une légitimité incontestable en tout-terrain avec le classe G (« G » pour « Gelandewagen » « tout-terrain » en allemand) lancé en 1979: un bon gros 4x4 taillé à la serpe dont quelques exemplaires roulent encore à La Réunion. Un véritable mini Unimog! Près de 20 ans plus tard, en 1998, Mercedes a lancé le ML (ou classe M) , un 4x4 premium destiné à jouer dans la catégorie du Porsche Cayenne, BMW X5 et autres Volkswagen Touareg. Il s’adresse à des clients exigeants qui pourraient financièrement s’acheter une limousine, comme par exemple une Classe S, mais qui préfèrent la polyvalence, la solidité et l’originalité d’un véhicule tout-terrain.
La première génération était fabriquée aux USA; la génération actuelle est fabriquée aux USA et en Autriche, d’où des délais d’attente moins longs pour les clients réunionnais.
Le plus exigeant des clients aura bien du mal à trouver un quelconque défaut à cette voiture : le ML de troisième génération est un sommet de l’automobile allemande, alliant les capacités tout terrain d’un classe G et le confort d’une classe S, d’autant que le modèle essayé est très équipé, avec détection de somnolence, détection de franchissement de ligne blanche, lecture des panneaux de vitesse, détection d’angle mort, ouverture des portières intelligente (sans clef) etc. sans oublier le start & stop (qui, soit dit en passant, reste encore un équipement rare sur un diesel à boîte automatique). Tout est fait pour rendre vos déplacements plus sûrs, plus rapides et pourquoi ne pas le dire, plus élégants.
La motorisation du modèle essayé est un turbodiesel développant 150 kW (204 CV) et 500 Nm de couple qui passent aux 4 roues motrice par l’intermédiaire d’une boîte automatique à sept rapports 7G-TRONIC. On notera que ce 4 cylindres 2,2 litres développe la même puissance que l’ancien V6 de 3 litres alors qu’il a l’immense avantage de rester dans une tranche d’octroi de mer plus raisonnable.
Pour les passionnés de belle mécanique, notez qu’il existe également au catalogue un ML 350, équipé d’un V6 turbodiesel de 3,5 litres développant 258 CV, sans oublier le somptueux ML 63 AMG, équipé d’un V8 essence de 6,3 litres de cylindrée (525 CV)… Mais, à notre humble avis, le 2,2 litres turbodiesel est amplement suffisant pour survoler la jungle urbaine. À noter que le ML existe en version «business» deux places (fiscalité plus intéressante).
Nous sommes totalement conquis par le petit levier de vitesses placé derrière le volant, à la manière des grosses américaines et des…Citroën DS! Le ML dispose également de palettes, style F1.
Déjà dans sa version précédente (deuxième génération), le ML nous avait bluffé par l’électronique embarquée, qui gère un nombre incroyable de paramètres (régime moteur, rapport de boîte de vitesses, motricité des quatre roues, correction de braquage des roues, antipatinage, ABS, etc.) ceci évidemment dans les limites des lois de la physique! Le ML obéit au doigt et à l’œil, admirablement servi par une suspension d’une rare onctuosité, encore plus onctueuse sur cette nouvelle génération, à tel point que l’on pourrait penser qu’il s’agit d’une suspension hydro-pneumatique. Les 2 tonnes à vide du ML se font totalement oublier.
Le ML est commercialisé par Cotrans à partir de 68.000 € (ML 250 turbodiesel version business 2 places) et le prix grimpe jusqu’à 175.000 € pour la version AMG (V8 essence). Prix de la version essayée: 92.000 €. Mais n’oubliez pas, une fois encore, que le prix réel d’une voiture, c’est son prix d’achat moins son prix de revente et qu’une Mercedes jouit toujours d’une très bonne côte à l’Argus.
