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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le 4 juillet 2008

Mercedes ML 320 cdi

À la conquête de nouveaux marchés

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Après avoir acquis une légitimité incontestable dans le domaine du véhicule tout terrain avec le «classe G», Mercedes s’est positionné en 1998 , il y a donc tout juste 10 ans, sur le créneau des 4x4 de luxe avec le ML, synthèse parfaite entre une berline de luxe et le franchisseur pur et dur de la marque à l’étoile. La nouvelle version du ML, ou «classe M», tient la dragée haute au Porsche Cayenne, BMW X5 et autre VW Touareg et il attire de nouveaux clients vers la marque à l’étoile.

C’est Rover, avec le mythique Range, qui a montré la voie, dans les années soixante-dix. Longtemps unique en son genre, le Range Rover est aujourd’hui rejoint, voire dépassé par une kyrielle de concurrents, notamment allemands. Le créneau des 4x4 de luxe a explosé ses chiffres de vente, c’est devenu un phénomène de mode et ce ne sont plus seulement les gentlemen-farmers qui roulent dans ce type de véhicule mais surtout des citadins aisés qui estiment que c’est une alternative intéressante à la limousine.

Notre essai le confirme d’ailleurs à 100%: le Mercedes ML est très à l’aise en ville, en raison de la position haute de conduite, un angle de braquage très court et une fantastique boîte de vitesses automatique à sept rapports 7G-TRONIC. Le nouveau ML n’est d’ailleurs plus disponible qu’en boîte automatique, qui représentait 85% des ventes de l’ancienne version, contre 15% de boîtes manuelles.

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Nous avons été totalement conquis par le petit levier de vitesses qui équipe la nouvelle version: il est placé derrière le volant, à la manière des grosses américaines et des…Citroën DS! Autre emprunt à la mythique DS: le frein à main s’actionne exactement de la même manière, à l’aide d’une pédale qu’on enfonce pour serrer et d’une manette qu’on tire pour desserrer. Seul petit regret: l’espace ainsi gagné entre les deux sièges avant n’est pas utilisé de façon très originale puisqu’il est maintenant occupé par deux portes gobelets…

Le système «4matic» de Mercedes, couplé à la BVA 7G-TRONIC, rend la conduite on ne peut plus simple et reposante: le pilote doit simplement indiquer à la voiture s’il veut aller en avant (sélecteur sur position «D» comme «drive») ou en arrière (position «R» comme «reverse») et il indique également la vitesse à laquelle il souhaite se déplacer, en enfonçant plus ou moins la pédale d’accélérateur. L’électronique gère tout le reste (régime moteur, rapport de boîte de vitesses, motricité des quatre roues, correction de braquage des roues, antipatinage, ABS, etc.) en fonction de plusieurs paramètres qui sont fournis au boîtier central par une multitude de capteurs, ceci évidemment dans les limites des lois de la physique! Le programme électronique est particulièrement affûté et la voiture obéit vraiment au doigt et à l’œil.

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Par exemple, si on entame lentement un virage à gauche dans un carrefour particulièrement encombré et que soudain une voiture sort de nulle part, une simple pression sur l’accélérateur permet de quitter la zone dangereuse en une fraction de seconde, tout en souplesse. Aucune boîte manuelle accouplée à un embrayage classique n’est capable d’une telle rapidité de réaction et rares sont les aides électroniques qui réagissent aussi bien dans une telle situation. N’oublions pas que l’engin pèse quand même deux tonnes à vide. C’est en net progrès par rapport à la première version, mais cela reste une sacrée masse à mettre en mouvement!

À ce propos, signalons que notre modèle d’essais (ML 320 CDI) était équipé du V6 diesel 24 soupapes de 3 litres de cylindrée (2 987 cm3 très exactement), à injection directe et rampe commune de troisième génération, injecteurs piézo-électriques et turbocompresseur à géométrie variable. Puissance annoncée: 224 chevaux à 3 800 tr/min. Très honnêtement, compte tenu de l’excellent étagement de la boîte de vitesses automatique, à 7 rapports faut-il le rappeler, la puissance du moteur est amplement suffisante pour mener le ML à vive allure. Le constructeur annonce une vitesse maxi de 215 km/h et le 0 à 100 km/h en 8,6 s. Quant au couple, il est de 510 Nm de 1 600 à 2800 tr/min et on peut atteler au ML une remorque freinée de 3,5 tonnes. La version équipée du V8 n’apporte finalement pas grand chose de plus que le V6, si ce n’est évidemment au niveau du prestige.

Toujours dans la rubrique «la voiture le fait pour vous», on apprécie toujours autant les essuie-glaces qui s’actionnent automatiquement en cas de pluie et l’allumage automatique des phares. Sur le ML, il y a jusqu’à la fermeture du hayon arrière qui est automatique: il suffit de le baisser, sans le claquer, et il se verrouille automatiquement. La manœuvre est d’ailleurs parfaitement audible, ce qui rassure de son bon verrouillage.

Aucune manette à actionner non plus si on passe de l’asphalte à la boue, c’est là aussi d’une simplicité reposante. Il n’y a que pour l’aide à la descente et l’aide au démarrage en côte qu’il faut appuyer sur le petit bouton correspondant pour bénéficier de l’aide électronique spécifique, qui empêche le moteur de s’emballer en descente et qui empêche la voiture de reculer quand on démarre sur une pente abrupte. Ces deux petits boutons plairont particulièrement à ceux et celles qui possèdent une très belle villa, à la Montagne, au Brûlé ou sur le CD 41 à la Possession, mais dont l’entrée de garage est parfois un peu acrobatique…

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La conduite du nouveau ML étant soulagée de toutes les corvées, le pilote et ses passagers peuvent se consacrer au réglage tri zone de la clim’ (conducteur, passager avant et passagers arrières), à la recherche d’une station (par exemple la nouvelle radio «100% jazz», qui émet sur 104.9 FM, mais uniquement sur Saint-Denis), passer leur temps à téléphoner, avec le kit bluetooth, ou tout simplement jouir du formidable confort à bord: cuir superbe, inserts en aluminium brossé, plastiques au toucher agréablement caoutchouteux, miroirs de courtoisie éclairés, sièges à réglage électrique, volant réglable et gaîné de cuir, silence de roulement, etc. bref, une ambiance générale de très haut standing. Seule petite critique, à propos de l’instrumentation: les compteurs à chiffres blancs sur fonds noir sont un peu trop sobres à notre goût, surtout la nuit. Et nous aurions préféré disposer d’un indicateur de température moteur à la place de la montre.

Il faut souligner que ce confort Pullman est assuré sur les grands axes roulant mais également sur les petites routes sinueuses: le ML ne tangue pas de gauche à droite dans les enchaînements de virages serrés comme bon nombre de 4x4, même avec sa monte de pneus d’origine, 235/67R17 (255/50R19 avec le pack Sport et 295/40R20 avec le pack AMG).

En tout terrain, le ML bénéficie du savoir-faire de Mercedes acquis avec le «classe G», qui est un véritable mini Unimog, et les limites du ML sont celles de son propriétaire, qui n’aura peut-être pas le cœur de mettre sa belle voiture dans la boue ou, pire, risquer de griffer la carrosserie en passant trop près des fourrés!

À propos justement de la carrosserie: par rapport à l’ancienne version, le nouveau ML est moins haut de 10 mm (malgré des suspensions à plus grand débattement), plus large de 71 mm et surtout plus long de 150 mm, ce qui lui confère une ligne mieux proportionnée, plus fluide, confirmée par un CX de 0,34, contre 0,41 précédemment.

Si on se penche en dessous, on découvre que le châssis séparé a été abandonné au profit d’une structure monocoque, avec des essieux fixés sur des berceaux isolés de la caisse par des silentblocs. Cela explique le gain de poids et donc les performances en amélioration. Les quatre roues sont toujours indépendantes, avec une double triangulation très sophistiquée à l’avant comme à l’arrière. Et tout ça a l’air vraiment très costaud : rien à voir avec certains pseudos 4x4! En conclusion: le nouveau ML est assurément un excellent investissement. De 66000 € (ML 280CDI) à 84800 € (ML 500). Prix du modèle essayé: 73500 € (ML320CDI). N’oubliez pas que le prix réel d’une voiture, c’est son prix d’achat moins son prix de revente et qu’une Mercedes jouit toujours d’une très bonne côte à l’Argus.


Option politiquement incorrecte

Notre modèle d’essais, un ML 420 CDI, est capable d’atteindre 215 km/h (donnée constructeur), ce qui est déjà une vitesse élevée pour un 4x4, vous en conviendrez. Il existe des modèles plus puissants, notamment le ML 500 et surtout le ML 63 AMG, équipé d’un V8 essence de 6 litres de cylindrée qui développe 510 chevaux. D’origine, ce monstre atteint 250 km/h, en raison d’un bridage électronique. Il existe au catalogue Mercedes une option qui relève cette vitesse à 275 km/h! Cette option, politiquement incorrecte, voire provocante, est facturée 3300 € mais il y a gros à parier que certains amateurs de belles mécaniques ne s’en privent pas!


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