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Mis en ligne par Ignace de Witte le
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Après la présentation à la presse de la Seat Leon 4e génération, son essai. Connaissez-vous Méo? Ce graffeur réunionnais transforme les murs de la ville en œuvres d’art et rend ainsi l’art accessible à tous. C’est un peu comme Seat: cette marque du groupe Volkswagen rend accessible au plus grand nombre des voitures avec un très haut niveau de qualité, performance et équipement.
Méo graffe depuis un quart de siècle, sa
technique est parfaite et lui permet de se concentrer sur ce qu’il veut faire passer comme émotion, avec toujours sa sensibilité de
«ga la kour».
SEAT construit des voitures depuis trois quarts de siècle, avec comme investisseur au départ Fiat et depuis
1986 au sein du groupe allemand Volkswagen, mais avec toujours une très grande indépendance technique et stylistique.
Concrètement, le groupe allemand fournit la plateforme (la «MQB Evo» de la Golf 8 et de l’Audi A3) et les bureaux d’études de la «Sociedad Espanola de Automoviles de Turismo», situés à Barcelone en font un véhicule qui correspond à leur conception de la voiture. Et pour la Leon, les espagnols voulaient une berline stylée comme le flamenco, habitable sans être un SUV, performante tout en restant économique, très équipée mais abordable.
Extérieurement, la nouvelle Leon est très harmonieuse, ni trop ronde ni trop anguleuse. Ce coloris gris métalisé lui va à ravir. En finition FR, on a droit à de belles roues diamantées en 18 pouces, chaussées de pneus en 225/40 R 18, les phares full leds, le système d’accès au véhicule intelligent (clef en poche), etc.
Dès que l’on prend place à bord de la nouvelle Leon, on a la banane: l’habitacle est vraiment flatteur, siège en alcantara, et, pour le conducteur, réglage électrique, volant recouvert de cuir perforé, écran tactile 10 pouces, bloc compteurs entièrement digital et personnalisable. Les créneaux ne sont pas un problème: la caméra de recul avec lignes de guidage est très pratique. L’écran multifonctions est tactile, il gère tout, même la clim, ce qui réclame un temps d’adaptation (au début, on tatonne un peu)
On le répète: en dessous, c’est une Golf (ou une Audi A3). La prise en main est immédiate, on a l’impression de l’avoir conduite toute sa vie ! En ville, les accélérations sont franches, le freinage est mordant, la direction est précise et légère. Sur la 4 voies, le moteur (turbodiesel) ne grogne pas trop et les bruits de roulement sont corrects. Les petites routes des hauts ne sont pas un problème: bonne visibilité, bonne reprise en sortie d’épingle, freins endurants en descente.
Notre sentiment à l’issue de cet essai est que le diesel n’a pas dit son dernier mot ! Il offre du couple à bas régime et la boîte automatique DSG à 6 rapports permet d’être toujours en prise (double embrayage) et toujours dans les tours. On peut choisir entre plusieurs réactivités (normal, éco ou sport). Et si jamais la programmation de passage des vitesses ne vous convenez toujours pas, il y a les palettes au volant. Cerise sur le gâteau: 123 gr, donc zéro malus en 2021 et 2022.
Sinon, pour les sportifs, une version Cupra arrivera en juin 2021, avec trois motorisations au choix, dont un 2 litres essence de 300 ch, pour exploiter tout le potentiel de l’excellent châssis. Par contre, pour faire des économies d’échelle, la version trois portes n’a pas été reconduite et la Leon n’est plus disponible qu’en 5 portes, même en version sportive Cupra.
Fiche technique complète.
Présentation à la presse de la Leon de 4e génération.
Essai de la Leon Cupra de 3e génération.