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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le 4 octobre 2017

Škoda Kodiaq

Maman ourse

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Kodiak est le nom d’une ville en Alaska et d’une espèce d’ours locale. Avec un «q» à la place du «k» final, c’est le nom du premier SUV 7 places de la marque Skoda! Comme son nom le laisse imaginer, le Kodiaq est capable de sortir des chemins battus, mais attention: ce n’est pas un glouton ni un ours mal léché, au contraire, il est sobre et plutôt familial.

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C’est incroyable: plus aucun constructeur (à part Dacia) ne veut rester «low cost»: Kia, Hyundai et Škoda se battent pour être considérés comme des constructeurs «généralistes»! Prenez Škoda par exemple: son dernier modèle, le Kodiaq, présenté au Mondial de l’Automobile à Paris en septembre 2016 et disponible en concession à La Réunion depuis quelques semaines, eh bien, on aurait mal au cœur de l’étiqueter «low cost».

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Il se rapproche en effet dangereusement d’un Golf Tiguan par son look agréable à l’œil, son niveau de finition irréprochable, son équipement complet et des prestations dynamiques à la hauteur, en tout cas conformes à sa vocation familiale.

La finition globale et les qualités intrinsèques du moteur et du châssis, on les doit à la synergie qui règne au sein du groupe Volkswagen, qui comprend outre Volkswagen Audi, Porsche, Seat, Skoda, sans oublier Lamborghini!

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Škoda n’a finalement réellement assumé que le design et la cohérence générale entre les éléments issus de la banque commune du groupe. Le Kodiaq est assemblé sur la même plateforme MQB que le VW Tiguan et le Seat Ateca, mais il est plus long: 4.697mm contre respectivement 4.486mm et 4.363mm pour ses cousins. Il est d’ailleurs plus long que tous ses autres concurrents (Peugeot 5008, Renault Koleos, Nissan X-Trail) et offre en toute logique le plus grand volume de coffre: plus de 2.000 litres (en version 5 places).

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Le Kodiaq est tellement spacieux qu’il est disponible en version 7 places, que Cotrans nous a permis d’essayer, avec 6 personnes à bord (2+2+2) sur un trajet entre Saint-Denis et Saint-Pierre. Franchement, on est très bien installé au volant et aussi bien à l’arrière. La troisième rangée n’est pas du tout réservée aux enfants comme chez certains (suivez mon regard). Le fait que la banquette (2e rangée) soit coulissante permet de l’avancer pour laisser suffisamment d’espace aux jambes pour les grands derrière (3e rangée).

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L’espace au niveau de la tête est correct (je mesure 1m87 et je ne touchais pas le plafond). Le seul défaut que nous avons relevé lors du tronçon routier que nous avons effectué en tant que passager «du fond» est le manque d’aérateurs de climatisation dédiés. Par contre, tous bénéficient de vide-poches et le système de micro offrant au conducteur de s’adresser aux passagers via le système audio de la voiture fonctionne parfaitement et permet de jouer les guides touristiques!

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Nous parlions de la banque d’organes du groupe VW: le Kodiaq n’y a pas puisé le magnifique «virtual cockpit» d’Audi, pour des raisons évidentes de maîtrise des coûts, mais la planche de bord est réussie, avec un bel écran tactile de 8 pouces et une boîte à gants double. L’équipement à bord est complet, avec même un système de démarrage sans clef et un socle pour la recharge des smartphones par induction!

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Mais la plus grosse surprise se trouve sous le capot. En effet, le Kodiaq est disponible avec un moteur essence 1,4 litre TSI de 150CV dont la gestion électronique permet de couper 2 des 4 cylindres lorsqu’on ne sollicite pas trop de puissance. Sur la route des Tamarins, à 110km/h, on voit la petite diode verte s’allumer au tableau de bord à la moindre descente et chaque fois qu’on relève le pied de l’accélérateur. Ce moteur essence de dernière génération est ainsi très sobre et procure un bon agrément de conduite, sans pour autant faire du Kodiaq un tigre des steppes quand même!

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En effet, la suspension du véhicule est souple, sans être molle, ce qui correspond bien à sa vocation familiale. Et comme les pneus sont à taille pas trop basse (235/45 R 18), les trajets sont confortables. Ceux qui veulent un peu plus de fermeté de suspension peuvent opter pour des roues en 19 pouces, voire carrément cocher l’option «suspension pilotée».

Et si vous voulez tracter une remorque de 2,5 tonnes, vous pouvez opter pour la motorisation 2 litres TDi de 190CV.

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Les versions essence et diesel sont disponibles en version 4x4 (système Haldex) avec boîte manuelle à 6 rapports ou automatique DSG à 6 ou 7 rapports. La transmission intégrale n’est pas destinée à transformer le Kodiaq en 4x4 de franchissement, mais améliorer sa motricité, et donc sa sécurité, notamment sur route mouillée.

Cotrans a choisi de ne pas importer la version essence 125CV 2 roues motrices, qui aurait peut-être permis de communiquer sur un tarif «à partir de» plus bas, mais ne correspond pas aux attentes des clients réunionnais, qui ont quand même besoin de couple et de motricité pour leurs escapades dans les Hauts.

En résumé: Kodiak, c’est un ours redoutable que l’on rencontre en Alaska, et Kodiaq, ce serait plutôt maman ourse, qui prend soin de ses petits.

 # Škoda   # segment J   # SUV XL 

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