Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
La Aygo, fabriquée en République Tchèque, se faufile partout en ville et se gare dans un trou de souris, grâce à ses dimensions, sa direction assistée électriquement et son rayon de braquage très court: 4,73 m. Elle bénéficie de tous les équipements de sécurité modernes (airbags, ABS, etc.)
Si Toyota reste une marque japonaise, il y a bien longtemps qu’elle monte une grande partie de ses modèles destinées à l’Europe en Europe. Et pour rendre encore plus difficile le choix des automobilistes chauvins, Toyota, Peugeot et Citroën partagent une même usine, située à Kolin, près de Prague, en République Tchèque. Cette usine représente un investissement 1,5 milliards d’euros et emploie 3000 personnes. Notre seul regret est que le groupe PSA (Peugeot-Citroën) n’ait pas créé ces 3000 emplois en France… Bon, ceci n’est pas sensé être un article social mais une rubrique automobile! L’usine tchèque produit 300.000 voitures par an: 100.000 107 pour Peugeot, 100.00 C1 pour Citroën et 100.000 Aygo pour Toyota. Les trois modèles partagent la même motorisation (en version diesel), la même plate-forme et plusieurs éléments (aérateurs, pare-brise, etc.), seul le design de la carrosserie et de l’habitacle est totalement distinct.
La C1 et la 107 roulent déjà depuis longtemps sur notre île. Aygo: un nom avec un «y» et un «a» comme dans Yaris, sa grande sœur, mais avec un clin d’œil linguistique («I go» : j’y vais). La Aygo arrive la dernière sur le marché réunionnais et se doit donc d’en faire plus que ses demi-sœurs pour séduire. Le petit plus qu’elle a, c’est d’abord 3 cm de… moins, ce qui la rend encore plus facile à garer ! Quand on la regarde de profil, la Aygo a vraiment «une roue dans chaque coin» et semble très compact, ce qui se confirme quand on lit la fiche technique: 3410 mm de long.
Ensuite, de face, sa calandre «souriante» est assez sympa. Sinon, on a affaire à la même conception: une voiture 4 places (pas 5) hyper légère (790 kg à vide pour la 3 portes essence), confortable mais sans fioritures, avec un bon comportement routier. Elle est très courte, pour la maniabilité en ville, mais ses voies sont assez larges (1420 mm à l’avant et 1410 mm à l’arrière), pour la stabilité en virage ou lors des brusques changements de file. Les roues sont équipées de pneus 155/65 R 14.
Notre modèle d’essais (3 portes essence) était doté du petit trois cylindres Toyota 1 litre. Le rapport poids/puissance étant favorable, iI se montre très vif, peut-être pas aussi puissant qu’un moteur de moto (68 CV), mais ses montées en régime sont franches, comme permet de le vérifier un compte-tours analogique (à aiguille) assez surprenant puisqu’en «popup» derrière le compteur principal! Puisqu’on en est à décrire l’habitacle, signalons que le volant est réglable en hauteur et que le bloc central donne l’impression qu’on a encastré un gros hors-bord dans le tableau de bord, impression renforcée par une certaine «présence» du moteur trois cylindres! Le confort de conduite est très correct.
L’accès aux places arrières est assez facile, compte tenue des dimensions de la voiture, par contre, les sièges avant ne disposent pas d’une mémoire de position (à moins que ce soit un défaut de notre véhicule d’essai). On note l’absence de boite à gants, remplacée par des vide-poches, côté conducteur et côté passager. La climatisation est très efficace, quoique un peu bruyante en mode ventilation maximale. Les rétroviseurs sont réglables depuis l’intérieur, mais manuellement, pas électriquement.
Toyota participe, à sa façon, à la lutte contre le tabagisme: pas de cendrier et pas d’allume-cigares. Ce dernier est remplacé par une prise 12 volts.
