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Mis en ligne par
Ignace de Witte
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Dans le film « Le Transporteur 1 » le héros, Frank Martin, joué par Jason Statham, roule avec une BMW série 7. Dans « Le Transporteur 2 » et « Le Transporteur 3 » on le retrouve au volant d’une Audi A8. Personne ne sait quelle voiture sera la vedette du Transporteur 4 mais nous, on verrait bien la nouvelle Passat tenir le rôle, même si elle joue dans la catégorie juste en dessous des premium.
La VW Passat est un modèle qui n’a jamais fait se retourner les passants sur son passage, jusqu’à présent. En effet, dans cette nouvelle version et en noir métallisée, elle a vraiment de la gueule, au point d’oser la comparer avec une BMW, une Mercedes ou une Audi! L’impression reste bonne quand on monte à bord: on n’est pas dans une voiture du segment premium mais quand même dans une berline haut de gamme. Le tableau de bord est souligné par un insert en faux aluminium brossé (du plastique peint en fait) qui le traverse de gauche à droite et qui est coupé au milieu pour laisser la place à une montre à aiguilles au charme désuet.
Certains ne vont pas aimer l’impression d’austérité qui se dégage de cet habitacle, tout en noir et gris, mais nous l’avons personnellement beaucoup apprécié car il est tellement austère que cela en devient un style, exactement comme les éternels costumes noirs de Frank Martin (Le Transporteur)! Quant à la qualité des matériaux et la finition, elles sont parfaites, en bonne voiture allemande qu’elle est.
Photos © vroum.info
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Le moteur est très discret : tant mieux car personne n’aime écouter un diesel! L’insonorisation est parfaite et seuls quelques bruits de roulage sont audibles. Le confort à bord est excellent, sauf qu’il manque une poignée de maintien pour le passager. Le réglage du siège conducteur traduit à lui tout seul la philosophie du véhicule: le réglage avant-arrière est électrique mais le réglage en hauteur est manuel. On est dans du haut de gamme mais pas du premium; mais si on compare avec du premium, c’est quand même bon signe!
La boîte de vitesse automatique comporte une position classique D (drive) et une position S, plus sportive (passage de vitesse à un régime plus élevé). Il y a également un petit bouton « auto hold » pour aider au démarrage en côte. On notera que certaines boîtes de vitesses automatiques du segment premium font tout ça automatiquement. Il y a 6 rapports, que l’on peut changer manuellement, par simple pression sur les deux palettes situées derrière le volant, celle de droite pour monter les rapports et celle de gauche pour les descendre. La BVA est très agréable et on n’utilisera que très rarement les palettes, par exemple pour forcer le frein moteur dans les longues descentes.
La tenue de route est excellente, la suspension est réglée «confort», ce qui correspond bien à la vocation de cette nouvelle Passat. Pour aider le conducteur à faire des économies de carburant, la Passat est équipée d’un système stop & start. Comme c’est une BVA, le moteur se coupe dès que l’on est à l’arrêt et qu’on maintien le pied sur le frein une seconde et redémarre dès qu’on relâche la pédale de frein. Le redémarrage est très rapide mais il est prudent de laisser le système auto hold enclenché, sous peine de voir la voiture reculer d’un demi-mètre quand on lâche la pédale de frein dans une côte, ce qui est gênant si quelqu’un vous colle derrière…
Les places à l’arrière sont spacieuses. Le coffre est immense et accueille facilement tout ce que Le Transporteur y met habituellement…
Bref, une voiture efficace, fiable et très belle en noir métallisé, tout en restant dans une gamme de prix plus abordable que le premium : 40.000 € pour le modèle essayé.
