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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le

VW Touareg Hybrid

Voyage vers le futur

Lorsque nous étions enfants, on rêvait tous à l’an 2000 et à toutes ces choses extraordinaires qui nous attendaient. En fait, à part internet et les téléphones portables, il faut reconnaître que l’an 2000 ne nous a pas franchement projeté très loin dans le futur. Le VW Touareg Hybrid en revanche nous offre un condensé de technologie qui nous fait entrer de plain pied dans une nouvelle ère automobile : celle de l’USS Enterprise de la série Star Trek! «  Scotty : téléportation !  »

Extérieurement, le Touareg Hybrid ressemble au « Thermique » comme deux gouttes d’essence. C’est sous le capot que c’est différent: deux gros cables électriques orange indiquent que le V6 essence de 3 litres de cylindrée à injection directe (emprunté à l’Audi S4) est ici couplé à un moteur électrique qui sert également de générateur (récupération de l’énergie au freinage). La transmission intégrale permanente fait appel à une boîte automatique à 8 rapports (oui, vous avez bien lu, 8 rapports) mais ce qui fait surtout la différence, c’est l’électronique embarquée, très sophistiquée comme nous avons pu nous en rendre compte.

Le 0-100 km/h est avalé en 6,5 sec

Par exemple, vous roulez à 110 km/h sur la 4 voies entre Saint-Paul et la Possession et, en vous engageant sur la route du littoral, qui est limitée à 90 km/h, vous relâchez légèrement le pied. Votre compteur de vitesse va alors indiquer 90 km/h et votre compte-tours… zéro tour/minute ! Le Touareg sera en effet à ce moment en roues libres, moteur thermique éteint, sans aucune intervention de votre part. Et à part l’aiguille du compte-tours sur zéro, rien ne change: la clim fonctionne, la direction assistée reste la même, le freinage aussi, etc.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Publié dans : Mémento n°365
Volkswagen Touareg hybrid

Comme sur tout véhicule hybride qui se respecte, on peut suivre les flux d’énergie entre le moteur thermique, le moteur-électrique, les batteries et le générateur en temps réel sur un schéma animé qui s’affiche sur un écran. Celui-ci est de grande taille et tactile et il permet de contrôler également la sono, la clim, les préférences équipements, etc.

Nous avons été surpris lors de notre essai de constater que nous roulions très souvent ainsi, moteur éteint, ou en mode 100% électrique, beaucoup plus souvent qu’avec les autres voitures hybrides essayées : Toyota Prius, Lexus RX450H , Honda Insight. C’est d’autant plus étonnant que cela ne s’explique pas par la puissance du moteur électrique: il ne délivre «que» 46 CV. L’explication doit donc résider dans le boîtier de gestion électronique, particulièrement sophistiquée.

Par ailleurs, nous avons été bluffé par l’onctuosité du V6. Cela s’explique techniquement par, d’une part, la présence d’un compresseur et pas d’un turbo (la puissance arrive plus progressivement) et, d’autre part, par l’adoption d’une boîte de vitesses automatique à convertisseur de couple hydraulique (sans embrayage donc) ce qui, avec les 8 rapports, procure une linéarité d’accélération proche… d’un moteur électrique !

333 chevaux en conduite sportive

Cette BVA propose un mode séquentiel (position du levier sur «S»), avec des palettes type F1 au volant, mais, à notre humble avis, on s’en servira assez rarement car le mode « tout auto » (position du levier sur «D») est parfait, s’adaptant instantanément au mode de conduite du moment, passant au rapport supérieur vers 1500 tours/minute en conduite normale et poussant le régime jusqu’au début de la zone rouge (6000 tours) en conduite sportive et permettant alors aux 333 CV de feu de s’exprimer pleinement. On aura d’autant plus de plaisir à lâcher la bride des canassons qu’une pléiade d’aides électroniques à la conduite (ABS, ESP, etc.) veillent à ce qu’on ne dépasse pas certaines limites.

La suspension pneumatique du Touareg est à la hauteur de la lourde tâche qui lui incombe : le Touareg pèse 2,3 tonnes à vide, soit 200 kg de gagné par rapport à la version précédente. C’est un 4x4 haut sur pattes mais le comportement routier est celui d’une berline premium. Le train avant fait appel à une double triangulation et pas un simple système Mc Pherson. Notre modèle d’essai était chaussé en 265/50 R19: une dimension de pneu généreuse, qui assure une surface de gomme au sol assez conséquente et donc une excellente adhérence. Sinon, des roues 20 pouces sont disponibles en option.

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En ce qui concerne le freinage, il est dimensionné pour arrêter le bestiaux en toutes circonstances et cela jusqu’à 240 km/h, sa vitesse maxi (donnée constructeur). Le Touareg a été développé en collaboration avec Porsche et beaucoup le considère comme une version plus « politiquement correcte » du Cayenne (Volkswagen est une marque qui passe mieux auprès du DAF que Porsche). Le restylage du Touareg en fait maintenant un véhicule esthétiquement aussi séduisant que son cousin germanique. Sa technologie hybride bouleverse un peu nos habitudes mais procure un plaisir de conduite renouvelé.

Faute de temps, nous n’avons pas pu tester ses aptitudes en tout-terrain mais celles-ci devraient être d’un bon niveau: le Touareg est équipé d’un différentiel Torsen autobloquant et de la même gestion électronique 4MOTION que le Tiguan, qui nous avait surpris par son efficacité et sa simplicité d’usage.

 # Volkswagen   # Allemagne drapeau   # segment M   # SUV XXL   # hybride 

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