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Mis en ligne par Ignace de Witte le 8 avril 2025

Ford Explorer IV (électrique)

600 km d’autonomie

Ford Europe est basé en Allemagne, à Cologne, à moins de 400 km de Wolfsburg, le siège de Volkswagen. Si je vous dis ça, c’est parce qu’en 2019 Ford a noué un partenariat avec VW, ce qui lui permet aujourd’hui de bénéficier de la plateforme MEB des VW ID 4, Skoda Enyaq et Cupra Tavascan. En retour, Ford fournit au groupe VW la plateforme de son Ford Transit pour le nouveau VW Transporter. Cette collaboration croisée entre les deux constructeurs allemands permet à chacun de gagner du temps de développement et se concentrer sur l’expérience client. En ce qui concerne le Ford Explorer que David Asson (directeur de marque) et Claudine Attard (cheffe de produit Ford et Volvo) nous ont invité à découvrir, le résultat est très convaincant : il n’est pas là pour faire le clone, il est très différent et peut-ême même meilleur sur certains points que les produits VW !

Le Ford Explorer de 4^e génération n’est plus disponible en Europe en motorisation thermique, uniquement en électrique, mais avec le choix entre trois motorisations : 170 ch, 286 ch et 340 ch, chacune avec sa batterie de respectivement 52 kWh, 77 kWh et 79 kWh. La version la plus puissante (moteur et batterie) est une 4 roues motrices, les deux autres des propulsions.

L’autonomie est un sujet incontournable, surtout pour les primo-acheteurs d’un véhicule électrique. L’autonomie annoncée est très convaincante, une Tesla Y ne fait pas mieux. Une fois ce frein à l’achat desserré, on peut…explorer l’Explorer.

Le design est assez sobre, l’Explorer ne risque pas de choquer les clients, ni de faire de l’ombre à la Mustang Mach-e. C’est sobre mais réussi, avec notamment une face avant qui indique clairement qu’on a affaire à une électrique.

À l’intérieur, c’est spacieux, avec plein de rangements partout et un écran central de 14,6 pouces en position vertical. La grandeur de l’écran est particulièrement pratique pour suivre le chemin indiqué par le GPS, d’autant plus que lorsque le contact est mis, on peut faire coulisser l’écran vers le haut, pour être plus visible. Mais ce n’est pas tout : on fait ainsi apparaître un rangement secret, suffisant pour y cacher de menus objets. Ce n’est pas un coffre-fort mais cela va empêcher le «vol à la roulotte» car «pas vu, pas volé».

Comme la plateforme est conçue spécialement pour les voitures électriques, il n’y a pas de tunnel centrale, le plancher est plat et la place du milieu sur la banquette arrière peut recevoir un adulte. Il sera juste un peu moins confortablement assis que ses voisins de gauche et de droite car le dossier de la place centrale est plutôt un accoudoir avec des porte-gobelets que l’on peut replier, mais cela reste très correct. Au dos de la banquette, dans le coffre, on trouve à ce niveau la «trappe à skis», permettant de transporter des objets longs, comme des cannes à pêche sous nos latitudes.

À propos de latitudes, en 1922, une canadienne, Aloha Wanderwell, a fait un tour du monde au volant d’une Ford T, voyageant dans 80 pays. Une instagrammeuse, Lexie Alford, lui a rendu hommage au volant d’un Ford Explorer électrique en voyageant dans 27 pays, 6 continents, et parcourant 30.000 km en 200 jours, ce qui constitue un record pour une électrique et un test de fiabilité intéressant.

Photos © vroum.info (sauf mention)
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Le nouvel Explorer, uniquement disponible en motorisation électrique en Europe, va certainement attirer une clientèle plus nombreuse que l’ancien, plus gros et thermique, qui était plus un produit de niche.

 

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