Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 décembre 2017
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Le constructeur allemand a présenté au Mondial de l’Automobile de Paris de 2006 une supercar baptisée «R8», du même nom que ses bolides victorieux aux 24 heures du Mans.
Le moteur V8 de 420 chevaux de la première génération a été changé pour un V10 de 550 chevaux en 2009, porté à 610 chevaux en 2015 (phase 2).
Quelques R8 circulent sur les routes réunionnaises, des V8 et même des V10, comme celle que nous présentons ici et qui appartient à un passionné d’allemandes, puisqu’il roulait auparavant en BMW: M3, M5 et M6.
La R8, c’est avant tout un moteur fabuleux (décliné du V10 la Lamborghini Gallardo) et Audi est fière de le montrer; il est donc parfaitement visible au travers de la grande vitre arrière.
Le moteur de 5.204 cm3 en position centrale arrière occupe tout l’espace derrière les deux siès et pour les bagages, on ne dispose que d’un petit coffre à l’avant.
Le tableau de bord est full digital, le volant comporte une partie basse plate et plusieurs commandes, dont le «drive select».
Le châssis est entièrement en aluminium, le berceau moteur est en magnésium et la voiture ne pèse que 1620 kilos.
C’est une 4 roues motrices à dominante propulsion: entre 50 et 90% du couple est envoyé sur les roues arrières.
La lubrification du moteur se fait par carter sec, ce qui permet d’abaisser le centre de gravité du moteur (pas de carter en dessous) et garantie une bonne lubrification même lors des phases de freinage/accélération et en virage (pas de risque de déjaugeage).
L’aérodynamisme est très poussé, avec une portance négative obtenue par une forme étudiée du soubassement et du diffuseur, en clair, elle fait ventouse sur la route!
La V10 se distingue de la V8 par son aileron: il n’est plus rétractable mais fixe.
Un petit tour de piste, avec son propriétaire au volant (car il connaît parfaitement sa voiture), nous a permis de vérifier l’incroyable tenue de route de cette R8: elle défie les lois de la physique et permet une vitesse de passage en courbe absolument incroyable!
Le freinage est confié à quatre disques ventilés, avec des mâchoires à huit pistons à l’avant et quatre à l’arrière.
Avec l’option «Audi Magnetic Ride», l’amortissement fait appel à une huile dans laquelle flottent de microscopiques particules métalliques sur lesquelles agit un électro-aimant pour modifier la viscosité de l’huile.
En résumé: la plus formidable supercar dans laquelle nous sommes monté à ce jour, par ses performances et par sa technologie.
