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Oté Scooter

Le soleil levant brille pour tout le monde

N’importe qui peut aller en Chine, ramener un conteneurs de 40 pieds (ou deux conteneurs de 20 pieds) contenant quelques dizaines de scooters bon marché et les revendre. Oté Scooter aurait pu s’arrêter à ça, encaisser la monnaie et disparaître. Mais non, Patrick Gaston, le patron d’Oté Scooter, respecte ses clients et il s’est doté d’un vrai réseau de vente et d’un vrai SAV. évidemment, cette qualité de service a un prix et ses scooters chinois bon marchés sont un peu moins bon marché que les autres.

Il existe de très nombreuses marques chinoises dont les scooters sont homologués pour rouler en France: Changjiang, Jialing, Lml, Kinroad, Jonway, Yazuka, Baotian, Zongshen, Pgo, Jincheng, Lifan, Jetstar, Generic, Zonghiu, Masaï, Cfm, Keeway, Benzhou, Jinlun, Dazon, Linhai, etc. On peut donc les importer facilement, sans devoir affronter toutes les tracasseries administratives d’homologation, (crash test et autres). En métropole, on trouve des scooters chinois 50 cc à partir de 900 € et des 125 cc à partir de 1100 €. Et à ce prix là, on a un vrai scooter car il s’agit, pour la plupart des marques citées, d’usines chinoises qui ont appris leur métier en étant au départ sous-traitantes des grandes marques japonaises, voire européenne (Piaggio possède une usine de montage en Chine).

Ce sont en général de bonnes machines, animées dans la quasi-totalité des cas par un clone de moteur Honda, monocylindre 4 temps refroidi par air forcé, ce qui, à défaut de performances, est une garantie de solidité et facilite la gestion du stock de pièces détachées. Le principal défaut de ces scooters chinois est, en métropole, d’être commercialisés principalement en grandes surfaces et non seulement le SAV laisse à désirer mais également la «mise en route» est bâclée.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Le Nao Royal 125
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Le Nao Tatoo 50
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Les 3 modèles 125
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Patrick Gaston (à gauche)

Car les scooters arrivent de Chine en conteneurs et il faut les «terminer» avant de les commercialiser (monter roue avant, guidon, rétroviseurs, mettre l’acide dans la batterie, etc.) et cette phase de «mise en route» est le plus souvent confiée à du personnel non spécialisé, d’où parfois quelques désagréments. Mais quand on paye son engin le tiers du prix par rapport à la concurrence française, japonaise ou italienne, on ne fait pas trop le difficile.

Patrick Gaston, ancien directeur des hôtels Accor à La Réunion et scootériste de longue date, s’est lancé dans cette nouvelle activité, mais à sa façon. La société qu’il a créée (Oté Scooter) importe six scooters à la Réunion (trois 125 et trois 50), dont un par exemple qui est connu en métropole sous le nom de Select-Up Octalis 125, commercialisé par la société Street-Border. À La Réunion, il devient le Nao Royal 125, commercialisé par Oté Scooter! Nao est une marque totalement inventée par Patrick Gaston.

Malheureusement, il n’y a pas que le nom qui change, il y a également le prix: ce scooter est commercialisé 2300 € en métropole, contre… 3750 € à la Réunion! Certes, cela reste moins cher que la concurrence locale mais c’est chaud quand même. L’explication est simple: contrairement à ce qui se fait en métropole, Patrick Gaston a mis en place un véritable réseau de distribution à la Réunion, basé dans un premier temps sur les trois magasins de vélo Bouticycles (Saint-Denis, Saint-Paul et Saint-Pierre) et il s’est surtout adjoint les services de Moto-Propulsion à Saint-Paul, que tous les motards connaissent, pour assurer un véritable SAV.

En outre, Patrick Gaston a fait venir un stock important de pièces détachées, pour chacun des six modèles qu’il importe (trois 125 et trois 50). Tout ça a un coût, qui se répercute forcément sur le prix de vente. Mais c’est très certainement le bon choix commercial car il ne faut pas oublier que le scooter ce sont les ados qui roulent avec mais ce sont les parents qui paient la facture, alors il faut les rassurer. Patrick Gaston se veut rassurant, avec un vrai réseau de distribution, un vrai SAV et avec des modèles de scooter qu’il a minutieusement sélectionné, en partant lui-même en Chine pour visiter les usines qui les fabriquent.

Les six scooters qu’il a sélectionnés sont tous animés par des moteurs 4 temps, que les mômes peuvent plus difficilement trafiquer par rapport à des moteurs 2 temps, et ils sont équipés d’une alarme, ce qui rassure également les parents.

Pour info, le Nao Royal 125, fleuron de la gamme d’Oté Scooter, est construit par l’entreprise chinoise LDF Group Co. située à Yongkang, dans la province de Zhejiang. Il est exporté par plusieurs sociétés chinoises, dont JMstar Motorcycle Company, à Shangaï, qui le commercialise sous le nom de «Nemo».

 # Nao   # moto   # Chine drapeau 

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