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Mis en ligne par Ignace de Witte le 4 juillet 2022 (dernière modification le 18 octobre 2022)

DS 9 E-Tense

Entre héritage et technologie de pointe

La marque DS vole de ses propres ailes depuis 2015 et elle a lancé en 2020 la DS 9, une berline tricorps de 4m93 de long, qui vient coiffer la gamme. C’est la digne héritière de la DS historique et elle ne cesse d’ailleurs de lui faire des clins d’œils. En raison de la situation sanitaire, la DS 9 a finalement été commercialisée en métropole en septembre 2021 et 9 mois plus tard à La Rréunion, avec une présentation officielle par le groupe Caillé à la Villa Fleurié, le nouvel endroit chic du chef-lieu, le 30 juin.

DS a mis tout son savoir-faire pour que cette DS 9 devienne la référence française, en termes de confort, style et élégance. La DS 9 reprend la plateforme EMP2 du groupe PSA, déjà utilisée par la Peugeot 508, mais en «version 2.3»  et son empattement est plus long (2m89), pour améliorer la tenue de cap de cette grande routière ainsi que l’espace aux places arrières.

La face avant arbore une calandre classique, avec une grille à effet diamanté. Le capot reprend un accessoire qui faisait fureur sur la DS historique, sauf qu’il a ici perdu sa fonctionnalité de poignée pour soulever le capot et est purement décoratif et que les designer ont baptisé «sabre». Les blocs optiques avant ne pouvaient pas ne pas pivoter, comme ceux de la DS historique, mais maintenant le mouvement est électrique et les ampoules sont full leds. La signature lumineuse de la DS9 a d’ailleurs fait l’objet de toutes les attentions, d’où certainement le choix d’une présentation à la tombée de la nuit ! Le 3^e feu stop est un fin bandeau qui va d’un bord à l’autre de la lunette arrière, les feux sont en 3D et à motif «écailles» et surtout la DS9 fait un clin d’œil appuyé à son aiëlle avec de petits feux de position aux extrémités du pavillon. Malheureusement, ce ne sont pas de vrais clignotants comme sur la DS historique, car parait-il «l’Europe» maintenant l’interdit.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

Vue de profil, la DS 9 se distingue par une nervure latérale légèrement arquée, une «ligne de caractère» qui part du bloc optique avant et court jusqu’au bloc optique arrière, augmentant l’impression de longueur et de stabilité. Les poignées de portes affleurantes de la teinte de la carrosserie renforcent cet effet. La ligne du toit est plongeante, façon fastback.

Dans l’habitacle, on retrouve l’aménagement central du DS 7 Crossback, avec au centre de la planche de bord une belle horloge de bord façon «montre Cartier» et juste dessous le bouton «start» que les non-initiés cherchent désespérément à droite ou à gauche du volant ! La planche de bord est intégralement gainée de Cuir Nappa, les touches sont en cristal et de l’Alcantara recouvre la totalité du pavillon, et les pare-soleil.

Existe en 4x4

Comme la DS historique, la DS 9 est une traction avant et se contente d’un modeste quatre cylindres. Mais, encore une fois pour satisfaire «l’Europe», la DS 9 est essentiellement disponible en version hybride E-Tense. Comme la DS historique, la DS 9 est dotée d’une excellente suspension, pour un effet «tapis volant». Ce n’est pas le système hydropneumatique avec des sphères et le fameux liquide vert (LHM) mais une suspension pilotée, avec une caméra de parebrise qui scanne la route et envoie ses informations en temps réel pour raidir ou assouplir les amortisseurs.

Comme on le constate, la DS 9 ne cherche pas trop à concurrencer le premium allemand au niveau des performances pures, aller d’un point A à un point B en un temps chronométré ne l’intéresse pas. La DS 9 préfère proposer à ses passagers de voyager dans le luxe à la française, à bord d’une voiture qui respire le chic parisien (DS est Partenaire de la Paris Fashion Week). Ceci dit, une version plus musclée (360 ch) est déjà disponible en métropole et bientôt à La Réunion, avec un 2^e moteur électrique, sur le train arrière, ce qui en fait une «intégrale».

Un dernier mot à propos de la Villa Fleurié: cette ancienne case créole appartenant à Monsieur Fleurié a été rachetée par le groupe Caillé, qui l’a entièrement restaurée et transformée en restaurant et lieu de séminaire mettant en avant le savoir-faire et le chic de La Réunion. Son atout est d’être située à quelques minutes à peine du centre-ville de Saint-Denis (84 Allée des Topazes, Bellepierre) et d’offrir une vue incroyable depuis la salle du restaurant, une vue de «matin du monde».

 

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