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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le 4 mars 2011

Hyundaï ix20

De plus en plus européenne

Hyundaï est une marque née un demi siècle après les principales marques européennes mais les Sud-Coréens progressent très rapidement et aujourd’hui, leurs produits sont d’une « qualité perçue » très proche de la production allemande, comme l’a prouvé notre essai de la nouvelle Hyundaï ix20.

1370 kg: la Hyundaï ix20 n’est pas particulièrement légère, le constructeur ayant privilégié la solidité et la durabilité. Il n’y a pas de secret: pour qu’une carrosserie ne soit pas perforée par la rouille trop rapidement, il y a les traitements préventifs (antirouille) mais l’épaisseur de la tôle compte aussi. Et puis, l’ix20 n’est pas une micro citadine : ses dimensions extérieures sont celles d’une berline familiale 5 places.

C’est une voiture de « bon père de famille » ce qui n’interdit pas une certaine élégance: l’ix20 est peut-être la plus belle Hyundaï jamais produite.

Sa ligne est parait-il due à un ancien designer de chez BMW, ce que l’on croit volontiers, car les feux arrières rappellent furieusement ceux du BMW X1! La face avant est bien dans l’air du temps, avec une mention spéciale pour le galbe très réussi des blocs phares. Pour accéder à l’habitacle, il suffit d’appuyer sur le petit bouton noir placé sur la poignée conducteur ou passager, à condition bien sûr d’avoir le boîtier d’ouverture en poche ou, pour madame, dans le sac à main. L’intérieur de notre modèle d’essai (finition «Odyssée») était très lumineux, en raison du double toit ouvrant panoramique.

L’instrumentation est hyper complète avec les commandes de l’autoradio, du téléphone bluetooth du régulateur de vitesse et de l’ordinateur de bord rassemblées sur le volant (réglable en hauteur et recouvert de cuir), et celles des 4 vitres et des 2 rétroviseurs électriques sont rassemblées sur la portière conducteur. Les commandes de phares et d’essuie-glace sont quant à elles regroupées sur deux leviers derrières le volant, avec dans les deux cas une fonction «auto» bien pratique. Le rétroviseur intérieur s’obscurcie de lui même quand une voiture vous suit la nuit (électrochrome) et, surtout, ce rétroviseur comporte un écran vidéo qui s’allume quand on enclenche la marche arrière.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Ce petit écran vidéo est couplé à une caméra ET un radar de recul, ce qui permet vraiment de se garer au millimètre près dans son emplacement de parking. La planche de bord comporte une grosse console centrale «super vision» sur laquelle sont rassemblées les commandes de la clim, que nous avons trouvé très efficace, réglable à souhait et pas trop bruyante. L’ESP, le réglage de la hauteur des phares, l’intensité de l’éclairage du tableau de bord et le «blue drive» sont quant à eux sur une petite platine en bas à gauche sur le tableau de bord. Pour rappel, le dispositif «blue drive» éteint automatiquement le moteur quand vous vous mettez au point mort et que vous relâchez l’embrayage (feu rouge, embouteillages), et le moteur se rallume automatiquement dès que vous renfoncez la pédale d’embrayage. Sinon, pour démarrer le moteur, c’est comme pour entrer, pas besoin de clef: si le boîtier est détecté, il suffit d’appuyer sur le gros bouton «start» (après avoir enfoncé la pédale d’embrayage à fond).

Dès les premiers tours de roues, la direction se montre agréable (assistance électrique), de même que la boîte de vitesses (à 6 rapports) et l’embrayage est très doux, bref, c’est un plaisir à conduire. L’insonorisation est excellente et on entend à peine le moteur (ce qui est toujours préférable pour un diesel). C’est un 4 cylindres de 1396 cc à rampe commune qui développe 90 CV (66 kW) à 4000 tr/min, ce qui permet à l’ix20 d’atteindre les 167 km/h et d’abattre le 0-100 en 14,5 sec (données constructeur). Le moteur de notre véhicule d’essai ayant à peine 1000 km au compteur, il n’était pas encore débridé, mais il nous a paru assez volontaire. De toute façon, ce n’est pas une « bête de course » mais une voiture familiale et qui se veut économique.

Une voiture aux prestations qui se rapprochent des Allemandes du segment, avec l’avantage d’être moins chère.

C’est une traction avant, ce qui est toujours plus rassurant quand la chaussée est mouillée. Les trains sont très classiques: système Mc Pherson à l’avant, avec une barre antiroulis, multibras à l’arrière. La suspension est souple et confortable, bien en adéquation avec la vocation familiale de l’ix20. Cette vocation est renforcée par la modularité de la banquette arrière qui est digne des meilleurs monospaces: elle est fractionnable 60/40 et chaque partie peut s’avancer ou se reculer et même l’inclinaison des dossiers est réglable. On peut ainsi moduler l’espace de chargement exactement comme on le souhaite de 440 à 1486 litres. Last but not least: le coffre dispose d’un double fond et cet espace sinon secret du moins discret est… réfrigéré!

L’ix20 est disponible à partir de 19.900 € (1,4 litre essence de 90 CV, finition «Équipage»). Prix du modèle essayé: 27.900 € (1,4 litre diesel de 90 CV, finition «Odysée»).Dernière précision: l’ix20 est fabriquée en EUROPE, dans l’usine que Hyundaï a construit en 2006 en République Tchèque (plus d’un milliard d’€ d’investissement).

 # Hyundai   # Corée drapeau   # segment B   # citadine 

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