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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le

Hyundai Kona Electric

La réVOLTe gronde!

204 chevaux et 482 km d’autonomie: sur le papier, le Kona Electric met une claque à la concurrence et est appelé à un aussi beau succès commercial que le Tucson lors de sa sortie il y a maintenant une décennie ! Un essai routier nous a permis de vérifier que le véhicule tenait effectivement ses promesses et apportait une offre supplémentaire très intéressante sur le segment des voitures électriques.

La marque Hyundai s’est fait connaître par ses tarifs attractifs mais a peu à peu abandonné son image de voiture low-cost, pour se positionner juste un peu en dessous de ses concurrentes au niveau du tarif et au même niveau pour les prestations, ce qui lui a permis de devenir la première marque non européenne au palmarès des ventes à La Réunion. Cela se vérifie encore ici: le Kona Electric est proposée à 41.675 € (bonus de 6000 € inclu), à comparer avec 39.000 € (malus de 3000 € inclu) pour un Kona thermique avec les mêmes équipements, soit au final à peine 2000 € de plus, qui sont normalement rattrapés en une année d’utilisation à peine (au prix actuel du carburant).

Par rapport à la version thermique, l’électrique se distingue par sa calandre fermée (qui abrite pourtant un radiateur, pour refroidir les batteries), ses jantes moins ajourées (pour améliorer l’aérodynamisme), des pneus à gomme plus dure et un tableau de bord avec de nouvelles fonctions.

En métropole, le Kona électrique n’est pas 2000 € plus cher que son équivalent thermique mais 10.000 €, en raison de notre fiscalité locale qui, pour une fois, nous est favorable (zéro % d’octroi de mer sur les électriques)

Lorsqu’on ouvre le capot moteur, on est assez surpris de découvrir une batterie 12 volts, un ventilateur et un bloc (sous un cache plastique) qui ressemblent à un moteur à pistons ! Pourtant, c’est bien une voiture électrique. En se penchant sous le véhicule, on découvre un fond totalement plat en aluminium qui protège le pack de batteries lithium-ion de 67 kWh, placé là pour que le centre de gravité de ce véhicule de 1760 kg soit le plus bas possible. Et c’est là qu’on comprend pourquoi l’architecture surélevée des SUV se prête bien à l’électrification.

Le classique levier de vitesses entre les sièges est remplacé par un clavier avec des boutons PRND, qui ne dépayseront pas ceux qui sont habitués aux boîtes automatiques. On trouve juste à côté un bouton pour activer le mode «sport» et le bouton du frein à main électrique.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Dès les premiers tours de roue, la surprise vient de la facilité de conduite: le Kona électrique se conduit exactement comme un Kona thermique à boîte automatique. En prenant un peu d’assurance, on est même tenté de voir ce que cela donne si on a le pied lourd quand le feu passe au vert: les roues avant patinent un peu (avant que l’antipatinage se mette en route), à cause des gommes dures, mais on «gratte» quand même facilement les autres voitures grâce aux 395 Nm de couple!

On freine aussi avec les palettes au volant

Pendant trop longtemps, les voitures électriques étaient décevantes au niveau des performances, ce qui explique en grande partie que le marché mette aussi longtemps pour décoller. Cette époque est révolue et la Kona fait bien partie des voitures électriques dont les performances sont comparables à celles des voitures thermiques, voire supérieures en ce qui concerne l’accération utile en ville (de 0 à 50 km/h).

Autre avantage de l’électrique: la récupération de l’énergie au freinage, qui sur le Kona bénéficie d’un réglage à l’aide de palettes au volant. On peut choisir de laisser le véhicule en «roues libres» quand on relâche la pédale d’accélérateur ou bien au contraire forcer le «frein moteur». Et il y a deux positions intermédiaires. À l’usage, c’est très pratique et on utilise de moins en moins la pédale de frein.

Photos © vroum.info
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Publié dans l’Éco Austral n°336
Hyundai Kona (pages 1-2)
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Publié dans l’Éco Austral n°336
Hyundai Kona (pages 3-4)
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L’autre «point faible» des voitures électriques est leur autonomie, un domaine où interviennent des phénomènes psychologiques. Par exemple, nombreux sont les automobilistes qui mettent 20 € de carburant quand ils passent à la stations-service, mais, curieusement, ils pensent qu’ils doivent obligatoirement toujours faire le «plein» quand ils rechargent une voiture électrique et pointent du doigt le temps que cela prend: plus de 7 heures sur une borne publique 22kW (parce que le câble fourni est bridé à 7,2 kWh). Mais, dans la vraie vie, on n’attend jamais d’être totalement à «sec» pour recharger, on n’a pas forcément besoin de recharger à «plein» et la voiture électrique est le plus souvent branchée à la maison, pendant la nuit.

Jean-Baptiste Pascal, directeur de Hyundai Réunion, et Ugo Sidnez de Saint-Michel, directeur commercial, sont très confiant dans le succès commercial du Kona électrique, car le thermique marche déjà très bien face au Renault Captur, Peugeot 2008 et autres Citroën C3 Aircross et l’électrique offre des performances au moins équivalentes, pour un tarif à peine plus élevé.

«Et j’entend siffler le…» moteur électrique !

Et parce que les voitures électriques doivent encore convaincre et rassurer, le Kona Electric bénéficie de 5 ans de garantie constructeur, kilométrage illimité, assortie d’une garantie de 8 ans ou 200 000 km pour la batterie.

Une voiture électrique n’est pas 100% silencieuse: elle fait un bruit comparable à celui d’une rame de métro, en plus faible, parce qu’il y a le sifflement du moteur électrique et il y a des bruits de roulement, qui sont plus ou moins forts selon la qualité du revêtement de la route.

En métropole, les voitures électriques représentent 1% du marché, un peu plus à La Réunion, grâce au taux zéro d’octroi de mer. Les Renault Zoé, BMW i3 et autres Nissan Leaf font partie du paysage et l’offre ne cesse de progresser, avec le Hyundai Kona et bientôt l’audi e-tron, le Jaguar i-pace, etc. Espérons que les pouvoirs publics suivront le mouvement et que le fameux plan de 225 bornes de recharge dont on nous parle depuis le début de l’année (2018) voit le jour rapidement, afin que le frémissement que l’on perçoit se transforme en réVOLTe!

Ce seront certainement des bornes 22kWh comme celles que l’on trouve dans les stations-service de l’île, mais il existe déjà une borne 50 kWh (chez Leal Réunion) et on devrait voir bientôt arriver des bornes 100 kWh de type Tesla, qui permettront de récupérer 100 km d’autonomie en moins de 15 minutes, certains investisseurs privés sont déjà sur le coup. Mais il faudra résoudre ce problème de câble de recharge d’origine bridé à 7,2 kWh.

 # Hyundai   # Corée drapeau   # segment B-SUV   # SUV medium   # électrique⚡ 

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