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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le 4 mars 2008

Mercedes C 220 CDI Avantgarde

Une touche de sportivité élégante

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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La «classe C», c’est la «petite grande Mercedes», autrefois appelée «190». C’est le modèle qui se vend le plus, à la Réunion et dans le monde. Bref, c’est le modèle sur lequel la marque n’a absolument pas le droit à l’erreur. C’est pour cela que la nouvelle classe C se décline en deux styles différents: «Élégance» et «Avantgarde», le modèle que nous avons essayé. L’Avantgarde possède la touche de sportivité élégante qui manquait un peu à la classe C, que ce soit au niveau du look ou des prestations dynamiques, pour faire jeu égal avec sa principale rivale sur ce segment, la BMW série 3, pour ne pas la citer!

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La nouvelle classe C se décline donc en deux styles différents: Élégance, plus traditionnel, et Avantgarde, plus sportif. Par exemple, sur l’Élégance, l’étoile trône classiquement sur le capot, alors que sur l’Avantgarde, il est intégré à la calandre, elle même plus agressive. Sur l’Élégance, les jantes font 16 pouces, contre 17 pouces pour l’Avantgarde. Sur l’Élégance, la finition intérieure est «boiserie», alors que sur l’Avantgarde elle est «alu brossé», etc. Visiblement, Mercedes, en proposant deux styles, a voulu séduire une nouvelle clientèle, plus jeune, tout en rassurant sa clientèle traditionnelle. À noter que la nouvelle classe C est également disponible en version «Classic», qui ressemble beaucoup à la version «Élégance» mais en plus sobre au niveau de la finition (moins de chromes) et moins riche en équipements, et donc un peu moins chère à l’achat, alors que l’Élégance et l’Avantgarde sont commercialisées exactement au même prix.

Comme la véritable nouveauté, c’est l’Avantgarde, c’est celle-ci que COTRANS nous a fait essayer, en version 220 CDI , c’est-à-dire animé par le quatre cylindres diesel de 170 CV, qui, à notre humble avis, va effectivement constituer le cœur des ventes à La Réunion, et avec une boîte automatique, parce que cet équipement de confort a tendance à se démocratiser de plus en plus.

Première impression: la ligne est très belle, avec un porte-à- faux avant très court (centre de gravité mieux placé), un coffre assez haut (meilleure contenance, sans allongement de la caisse) et une ligne générale qui évoque la fluidité, le dynamisme. La voiture est campée sur quatre belles jantes alliages de 17 pouces, chaussées de pneus taille basse Continental 225/45/17. Les rappels de clignotants, blancs, sont intégrés aux rétroviseurs. La face avant est particulièrement réussie, avec une calandre à trois grosses nervures horizontales, assez imposante.

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On monte à bord et on s’installe. Première impression: c’est bel et bien une voiture du segment «premium», cela respire le luxe, les matériaux sont agréables et la finition est irréprochable. L’auto-radio est de qualité. Les rangements sont intelligents. Le siège conducteur est électrique et réglable en hauteur, ce qui permet d’adopter une position de conduite le plus haut possible, pour une meilleure visibilité de la route. Le volant, en cuir, est réglable en hauteur et en profondeur. Toutes les commandes tombent bien sous la main, sauf les clignotants et l’essuie-glaces, qui sont regroupés sur le même commodo, placé à gauche du volant, ce qui va désorienter ceux qui sont habitués à avoir ces commandes réparties en deux commodos, placées de chaque côté du volant (BMW par exemple…) La clef n’est pas une clef mais un boîtier électronique qui s’insère dans le tableau de bord et que l’on tourne comme une clef de contact pour démarrer. C’est une diesel mais la sonorité du moteur est assez agréable. Autre surprise: pas de levier de frein à main entre les sièges mais, comme sur les anciennes Citroën DS, une petite pédale située à gauche, pour serrer, et une manette au tableau de bord pour déserrer.

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Les compteurs sont sobres et sans fioritures, comme c’est l’habitude chez Mercedes, mais tout y est. Un bouton au volant permet de naviguer entre les différentes informations de l’ordinateur de bord, qui s’affichent au centre du tachymètre: vitesse, distance parcourue depuis la remise à zéro, consommation, distance que l’on peut parcourir avant de tomber à sec, etc.

On appuie sur la pédale de frein, on passe sur «Drive» (boîte auto), on lève doucement le pied du frein et c’est parti. La direction apparaît tout de suite comme très agréable, précise et la voiture se manœuvre facilement.

Le moteur est discret (pour un diesel) mais très efficace: les 170 CV de la fiche technique sont tous là et ils emmènent les 1585 kg à vide de la bête à bonne allure, formidablement aidés il faut le reconnaître par une boîte automatique dont les changements de rapports sont à peine perceptibles, un vrai régal. Les accélérations sont vigoureuses et ça pousse bien, du moins entre 2000 et 4000 tours, pas au delà puisque c’est un diesel, ne l’oublions pas. Le freinage est lui aussi très efficace.

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L’Avantgarde dispose bien entendu de l’ESP et de l’ABS de série, pour tempérer certaines ardeurs au volant, et dispose également d’un système, baptisé Agility Control, qui gère la dureté de la suspension en fonction de l’état de la chaussée. Ce dispositif n’étant pas débrayable, comme l’est en revanche l’ESP, il est difficile d’apprécier son apport réel. En tous cas, ce que l’on peut dire c’est que cette Mercedes est un régal à conduire, très vive, agile, grâce à une direction très précise, avec juste ce qu’il faut d’assistance, une suspension parfaite en toutes circonstances et un moteur qui dispose d’une puissance largement suffisante pour une utilisation normale. Ceux qui en veulent plus peuvent toujours opter pour la C320 et son V6 diesel délivrant de 224 Cv, voire la version AMG de 457 CV (essence)! En tous cas, nous, on trouve que la C220 est un excellent compromis prix/prestations et nous sommes près à parier que c’est cette motorisation qui va avoir le plus de succès commercial à La Réunion. Bon, 49.750 € quand même… Mais le vrai prix d’une voiture c’est son prix d’achat moins son prix de revente et les Mercedes sont, on le sait, très bien cotées à la revente, ce qui est un élément à prendre en compte au moment du choix.

 # Mercedes   # Allemagne drapeau 

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