Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 septembre 2014
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
L’équipe nationale allemande a été sacrée championne du monde de football, pour la 4e fois de son histoire. La quatrième étoile sur leur maillot est un peu une étoile Mercedes puisque le constructeur allemand est le sponsor officiel de la Mannschaft! Cette bonne nouvelle sportive coïncide avec le lancement du GLA, le tout nouveau modèle de la marque à l’étoile.
Si dans la famille Mercedes, vous aimez le SUV «GLK» et la petite dernière la «Classe A», alors, vous allez adorer le GLA («le» GLA si vous pensez que c’est plus un SUV qu’une berline compacte et «la» GLA si vous pensez que le véhicule est plus une berline légèrement rehaussée qu’un 4x4)! Personnellement, je pense que nous allons dire «le» GLA, car il vient quand même en concurrence frontale avec les SUV Q3 de chez Audi et X1 de chez BMW, pour ne parler que de la concurrence allemande.
Par rapport à la «classe A», le GLA a pris 2cm en largeur (1,80m) , 6cm en hauteur (1,49m) et 12,5 cm en longueur (4,42m), ceci pour lui conférer un plus grand volume de chargement (+80 litres, pour atteindre 421 litres banquette en place et 836 litres banquette rabattue). La «petite» Mercedes devient ainsi un vrai véhicule familial. En plus, l’allongement à l’arrière lui va très bien et le GLA est esthétiquement encore plus élégant que la nouvelle classe A.
À l’intérieur, on note que la planche de bord est reprise de la Classe A. Elle est à la fois élégante, surtout avec les inserts bois, et sobre (sauf les entourages chromés des 5 aérateurs qui sont un peu trop rutilants au goût de notre co-essayeur du jour, un habitué Jaguar). La comparaison est de toute façon flatteuse!
Le grand écran de 7 pouces (diagonale = 18cm) qui trône au centre de la planche de bord n’est pas tactile, Mercedes a préféré opter pour une molette/joystick placée entre les sièges. Au moins comme ça, l’écran n’a pas de traces de doigts!
Mais la grande nouveauté, c’est que ce grand écran permet enfin d’afficher une carte GPS de La Réunion! Et c’est un système Mercedes, donc avec toutes les fioritures, comme par exemple le passage automatique de l’image en mode nocturne quand on passe sous un pont (en même temps que l’allumage automatique des feux). Pour l’avoir testée sur plusieurs parcours à La Réunion, la cartographie du GPS constructeur Mercedes est fiable à 99,99%, il faudra simplement se renseigner sur les modalités de mise à jour, car notre île est une île très dynamique et il y a fréquemment de nouveaux ronds-points, de nouvelles bretelles, de nouveaux lotissements, etc.
En tous cas, rouler avec un GPS, cela vous change la vie car même si on connait le chemin, cela permet de découvrir le nom de certaines rues que l’on emprunte depuis des années sans savoir comment elles s’appellent, savoir où se trouvent les stations-service, etc. Et cela permet de se frayer un petit itinéraire bis perso en cas de gros embouteillage sur le chemin habituel et cela sans risquer de finir dans une impasse!
Cotrans marque là un point sur la concurrence, peut-être pas un point décisif, car ce n’est qu’un accessoire, mais cela peut être l’argument qui va faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre au moment de signer le chèque. N’oublions pas qu’une bonne partie de la clientèle premium est constituée de chefs d’entreprises et de professions libérales (médecins, infirmiers, experts, huissiers, etc.) qui sont fréquemment appelés à intervenir dans des secteurs de l’île où il n’est parfois pas évident de se retrouver.
Ah tiens, justement, pour ceux qui doivent parfois circuler sur le réseau secondaire: ils apprécieront la suspension ferme du GLA qui va effacer nids de poules et autres ralentisseurs qui ne sont pas aux normes.
Sous le capot de notre modèle d’essai (220 CDi), on trouve un 4 cylindres diesel de 170 chevaux, qui est, à notre humble avis, un excellent compromis agrément/économies et qui va certainement constitué le cœur des ventes. Ses 350 Nm de couple, disponible dès 1400 tours, le rendent nerveux et agile dans les rampes malgré ses 1495 kg à vide. Et ce moteur est très économe, de par sa conception et grâce au stop &start (déconectable via un bouton sur la console centrale), dont on notera qu’il fonctionne même quand le moteur est froid.
Ce 4 cylindres diesel de 170 chevaux est agréable quand on roule en mode éco et sait se montrer amusant quand on passe en mode sport (via le petit bouton sur la console centrale). Il est juste un peu sonore à l’accélération. Et pour ceux qui en veulent toujours plus, il y a la version 45 AMG 4Matic de 360 chevaux: ce moteur là aussi est bruyant à l’accélération, mais pas pour la même raison!
En tous cas, nous ne saurions trop vous recommander d’opter pour l’excellente boîte automatique à 7 rapports. Elle est d’ailleurs obligatoire si vous prenez autre chose que le GLA 200 (essence 156 chevaux) ou le GLA 200 CDi (diesel 136 chevaux).
Cette boîte à double embrayage apporte un confort de conduite dont il serait dommage de se priver. D’autant plus qu’elle propose trois modes de conduite via un petit bouton au tableau de bord: éco, sport ou séquentielle (palettes au volant).
Dans la version essayée 4Matic , le GLA est très sûr, quelque soit le revêtement, sur le sec comme sur le mouillé. Pour rappel le système 4Matic est à distinguer d’un «4x4 permanent». En conditions normales, le GLA 4Matic est une traction avant (100% du couple sur le train avant). Le couple est peu à peu dirigé vers les roues arrières au fur et à mesure que le train avant perd de l’adhérence, jusqu’à une répartition du couple à 50% sur les roues avant et 50% sur les roues arrières.
Le système 4Matic confère par ailleurs au GLA de réelles aptitudes à franchir des obstacles que l’on n’oserait pas tenter avec une berline, comme cette petite butte de terre grasse après la pluie qui barre le passage pour aller s’installer juste à côté du kiosque pour le picnic, bref le genre de chose que l’on doit pouvoir faire avec tout SUV digne de ce nom.
En résumé: le GLA poursuit le rajeunissement de la gamme chez Mercedes et devrait doper les ventes.
À noter qu’une version «entreprise», donc VU (Véhicule utilitaire) du GLA pourrait être disponible prochainement. En tous cas, elle est déjà très demandée par certains chefs d’entreprises et autres professions libérales qui acceptent de faire le sacrifice des places arrières pour bénéficier de la fiscalité particulièrement avantageuse à La Réunion sur les véhicules utilitaires (TVA NPR, pas de TVS, 100% des frais qui passent en frais professionnels, etc.) Bref, le bon plan comptable. Surtout qu’au bout de 5 ans, comme il s’agit en fait d’un VP transformé en VU, à l’issue de son amortissement comptable, on peut retransformer le véhicule en VP (Cotrans le fait d’ailleurs venir avec déjà la banquette arrière prête à être installée). En attendant que ce GLA «entreprise intelligente» arrive en concession, vous pouvez opter pour la Classe A «entreprise» qui a l’avantage d’être déjà disponible chez Cotrans. Ces «VU dérivés VP» sont un avantage que seul Mercedes propose parmi les marques Premium. Et pour être complet sur le sujet «bon plan», sachez que Cotrans propose pour le GLA des contrats d’entretien intégral/extension de garantie allant jusqu’à 60 mois et 200.000 km avec assistance gratuite 24h/24 et 7j/7.
GLA: à partir de 39.900 € (GLA 200 essence 156 chevaux, boîte manuelle, 2 roues motrices), prix du modèle essayé 66.900 € (GLA 220 CDi 4Matic).
