Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 octobre 2017
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Le «petit» SUV de la marque à l’étoile a énormément rajeunie la gamme. Il vient de se refaire une beauté et, au passage, il a grandi de 3 cm, pour affirmer davantage son côté baroudeur. Nous avons essayé la version 4 roues motrices mais l’essentiel des ventes à La Réunion se fera en version 2 roues motrices.
C’est le concurrent direct du BMW X1, avec lequel il partage certains choix techniques, comme par exemple un moteur 4 cylindres en position transversale et la traction avant (pour les versions 2 roues motrices). Lancé en 2013, il était l’heure d’un restylage de mi-carrière.
L’opération consiste à changer le bouclier plastique avant, la grille de calandre, les optiques (full leds en lieu et place des bi-xénon), les jantes (19 pouces pour La réunion) et quelques détails, comme par exemple les commandes au volant et la clef de contact, qui est remplacée par un bouton «start».
Le plus gros changement concerne la caisse, que les ingénieurs de Stuttgart ont repositionnée un peu plus haut dans la gamme, au sens propre: +3cm de garde au sol. Visuellement, le GLA a pris de l’importance et concrètement, on est assis plus haut (et on entre et on sort plus facilement du véhicule).
D’un point de vue commercial, avec sa garde au sol rehaussée, le GLA se démarque un peu plus nettement de la nouvelle Mercedes Classe A.
La suspension est adaptée à la nouvelle hauteur de caisse et on ne sent aucune différence avec l’ancienne génération au niveau du comportement routier. Il convient de préciser que l’ancienne génération proposait déjà, en option, un pack «confort off-road» qui justement, permettait de rehausser la caisse de 3 cm… Mercedes n’a donc pas perdu beaucoup de temps pour mettre au point son nouveau GLA!
En version 4 roues motrices, le GLA offre de réelles aptitudes au franchissement qui sont renforcées avec cette garde au sol plus importante. Et en version 2 roues motrices, +3cm, c’est toujours rassurant en pleine saison des pluies, quand il faut traverser une grosse flaque d’eau.
Le bouton «Dynamic Select» permet de choisir entre les modes de conduite éco, confort et sport, en jouant sur la direction, la réponse du moteur et le régime de passage des vitesses de la boîte automatique (7G-DCT).
Personnellement, nous apprécions le levier de vitesse placé derrière le volant, cela dégage l’espace entre les sièges, et les sièges à appuie-tête intégré, qui confèrent une note sportive.
Les moteurs sont identiques à l’ancienne génération, soit pour notre véhicule d’essai un 220d de 177 chevaux et 350 Nm de couple.
Le GLA est bien suspendu et il offre une excellente tenue de route, ce qui donne envie de s’amuser un peu. Il faut pour cela impérativement passer en drive mode «sport», sinon, les reprises sont vraiment trop molles. Le mode «confort» qui est activé par défaut est réservé à ceux qui veulent à tout prix réduire leur consommation. On notera que le dessous du GLA est entièrement caréné, pour un meilleur coefficient aérodynamique, qui passe de 0,29 à 0,28.
Le freinage est puissant en toutes circonstances.
L’équipement de bord est très complet, avec notamment une caméra de recul qui offre une excellente visibilité, avec des lignes de repère très pratiques, ce qui fait qu’on se gare en marche arrière au millimètre près.
Le toit ouvrant panoramique est toujours agréable à vivre.
Bien positionné en termes de prix, le nouveau GLA tient la dragée haute à son concurrent chez BMW. Son léger restylage à mi-carrière ne change pas la donne. Par contre, la menace pourrait venir d’où il ne s’y attend pas, comme par exemple de Volvo et son V40, voire Peugeot, dont le 3008 a été élu voiture de l’année.
