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auteurMis en ligne par Ignace de Witte le 4 juillet 2009

Peugeot 206+

L’arme anti-crise de Peugeot

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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Pour certains concessionnaires réunionnais, c’est le 6e, voire le 7e mois consécutif de baisse des ventes de véhicules neufs. À ce rythme, on va péniblement atteindre les 21.000 VN à la fin de l’année, contre 29.000 en 2008. Dans ce contexte, Peugeot réagit et propose à ses clients de rouler dans un nouveau modèle, moins cher que l’ancien de plus de 1000 €!

La 205 a cédé la place à la 206 et la 206 était sensé être remplacée à son tour par la 207. Hélas, la crise économique est entretemps passée par là, avec comme résultat que les ventes de la 207 ne sont pas à la hauteur des espérances du constructeur. Il faut avouer que la 206 a mis la barre très haut: 6,5 millions de véhicules vendus dans le monde (dont 33.000 à La Réunion)! Peugeot a donc décidé de ne pas retirer immédiatement la 206 du catalogue, puisqu’il existe de toute évidence une clientèle pour cette voiture. Mais cette situation ne pouvait pas durer éternellement: dans notre société de consommation, la rotation des modèles est une obligation.

La décision a donc été prise d’arrêter la 206 et d’offrir à la place la 206+, qui, d’un point de vue esthétique, n’est rien d’autre qu’une 206 équipée d’un kit carrosserie de 207. D’un point de vue marketing, la marque au Lion explique que « Peugeot complète son offre déjà riche dans le segment B, avec une pièce maîtresse en termes d’étagement de gamme et de couverture du marché ». La concurrence peut sourire, elle fait pareil: Renault, par exemple, fait coexister la Clio II, rebaptisée Clio Campus, avec la Clio III!

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« La 206+ reconduit logiquement la plupart des prestations de la 206 » peut on lire dans le dossier de presse. C’est vrai: la 206 est une voiture bien née et la 206+, qui en reprend les éléments essentiels, l’est forcément aussi. Son look a été «207tisé au niveau de la face avant: capot, bouclier, ailes et phares. À première vue, on peut d’ailleurs croire qu’il suffit d’acheter séparément ces éléments de 207 et les installer sur une 206 pour obtenir une 206+. En fait, à y mieux regarder, il y a quelques petites différences, minimes, mais qui suffisent à ne pas rendre ces pièces interchangeables. En tous cas, le résultat est assez plaisant à l’œil. Le bouclier arrière est également «relooké 207». Dans l’habitacle, on note également une nouvelle planche de bord.

Sous le capot (qui a conservé ses deux petites prises d’air si caractéristiques), on trouve le classique 1,4 HDI 70CV et le 1360cc essence 75CV déjà connus. Mais on trouve aussi maintenant une nouvelle motorisation 1124 cc essence de 60CV, qui se justifie pleinement en ces temps de crise. D’autant plus que la 206+ fait moins d’une tonne sur la balance et que 60CV lui suffisent largement. Ce 1124cc essence 60 CV permet de faire baisser les tarifs et de proposer la 206+ à partir de 13.900 €, soit exactement le même prix de départ que la Clio II, sa concurrente directe.

Christophe Morel, nouveau directeur commercial de Peugeot Réunion, parle de « repositionnement tarifaire ». L’ancienne 206 était en effet proposée à partir de 15.000 €. La 206+ est donc moins chère que la 206 de 1100 €, ce qui n’est pas rien. Peugeot devrait donc atteindre sans problème les objectifs fixés, qui sont d’une centaine de 206+ par mois à La Réunion, soit approximativement autant que de 206 en 2008 (1126). On notera que la campagne de lancement de cette «nouvelle» voiture a fait appel à Guillaume Hoarau, le Réunionnais qui évolue au PSG.

 # Peugeot   # France drapeau   # segment B   # citadine 

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