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Mis en ligne par
Ignace de Witte
le
4 décembre 2008
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
À l’essai ce mois-ci, la nouvelle Golf, présentée à la presse par COTRANS Automobiles. Cette berline 5 portes compacte a vraiment tout d’une grande berline allemande, la discrétion en plus. Elle séduira les hommes comme les femmes. La Golf est le best-seller de Volkswagen.
La Golf VI a évolué à tous points de vue, que ce soit le design de la carrosserie, l’habitacle, le châssis, l’équipement et la motorisation, pour plus d’économies, plus de confort et encore plus de performances. Pourtant, au premier coup d’œil, on reconnaît de suite qu’il s’agit bien d’une Golf. Avant de sortir ce nouvel opus, les designers de chez Volkswagen ont visiblement bien décodé l’ADN qui, génération après génération, a donné à la Golf son style intemporel. Elle est toujours aussi élégante mais un peu plus moderne et plus sportive que la génération précédente, sans toutefois égaler sur ce point le nouveau coupé Sirocco!
La VIe génération de Golf est aussi longue, à 5mm près, que la précédente, mais elle est plus large de 20 mm et les porte-à-faux sont modifiés: il diminue à l’avant de 12 mm (passant de 880 à 868 mm) et augmente à l’arrière de 7 mm (passant de 746 à 753 mm), augmentant non seulement l’impression visuelle de dynamisme mais déplaçant surtout le centre de gravité par rapport au quadrilatère formé par les quatre roues, pour une meilleure tenue de route.
Les phares sont plus effilés, la calandre plus expressive, mais sans excès, sans «tape à l’œil», pour rester d’une élégance de bon ton.
Notre modèle d’essai était un 2 litres TDI équipé d’une boîte de vitesses automatique à 6 rapports et double embrayage, complétée de palettes au volant pour monter et tomber les rapports manuellement. Cette boîte est également équipée d’une position «S», comme sport, dont on ne peut plus se passer une fois qu’on y a goûté, tellement le comportement du moteur devient alors plus fun, au point de faire oublier qu’il s’agit d’un TDI! Quant à la consommation, d’après l’ordinateur de bord, elle grimpe d’à peine 1 litre entre les positions «D» et «S», alors, pourquoi s’en priver?
À l’exception du modèle d’entrée de gamme (1,4 litre essence) , toutes les nouvelles Golf VI peuvent être équipées de cette boîte automatique à double embrayage qui procure un confort de conduite indéniable.
Question tenue de route et performances, la Golf VI reste une référence, offrant des prestations sportives comparables à la Golf GTI d’il y a quelques générations, le confort en plus!
Et encore, nous n’avons pas essayé l’option châssis adaptatif : si la route devient de plus en plus chaotique, en raison de l’état de la chaussée ou d’une conduite très sportive, la suspension s’adapte et devient plus dure. Quand le revêtement de la chaussée redevient normal, où si le rythme de conduite ralentie, la suspension redevient plus souple, plus confortable, cela en une fraction de seconde. Le système comporte trois réglages: confort, normal et sport. Les trois différents modes s’activent automatiquement mais le conducteur peut forcer le réglage «sport» ou «confort» via un bouton de réglage au tableau de bord. L’option châssis adaptatif s’accompagne d’un abaissement de la garde au sol de 10 mm.
Question sécurité, c’est un cocon protecteur, équipé de 7 airbags, dont un nouvel airbag de genoux, des appuis-tête actifs pour éviter le coup du lapin et d’un ESP de dernière génération.
L’habitacle reprend plusieurs éléments de la nouvelle et très belle Passat CC, notamment les sièges en cuir, le volant et les rétroviseurs, sans oublier une même attention en ce qui concerne l’acoustique, avec des pneus à faible bruit de roulage, une insonorisation parfaite de l’habitacle vis-à-vis de l’extérieur et du compartiment moteur, grâce notamment à un film intégré au pare-brise, des vitres latérales plus épaisses de 10%. et des joints de portes inédits.
On trouve sur la Golf VI des équipements de confort que l’on ne trouve normalement que sur les «grosses» Allemandes, comme par exemple le petit spot placé sous le rétroviseur conducteur, qui s’allume quand on ouvre la voiture à l’aide de la télécommande la nuit. Il y a aussi le balai d’essuie-glace arrière qui se met automatiquement en marche dès que l’on enclenche la marche arrière par temps de pluie.
Belle à l’achat, la Golf est également réputée pour être une voiture durable. La VI ne déroge pas à la règle: sa carrosserie est galvanisée intégralement.Il s’est déjà vendu 26 millions de Golf de par le monde depuis 1974, année de son lancement. La sixième génération va permettre d’augmenter ce nombre, c’est certain et les automobilistes réunionnais vont y participer activement.
En ville, la Golf fait les créneaux toute seule, si si, grâce au fabuleux système «park assist», qui équipe déjà, en option, le Touran et le Tiguan. Il suffit d’appuyer sur le bouton assigné situé devant le levier de vitesses et mettre le clignotant du côté où l’on veut se garer et de remonter une file de voitures: dès que les radars avant et arrière détectent un espace entre deux voitures suffisant pour se garer, l’écran entre les deux compteurs le visualise et indique que l’on peut enclencher la marche arrière.
On lâche alors le volant et, avec l’aide du grand écran tactile du combiné Autoradio-lecteur-CD qui trône au milieu de la console, on dose l’accélérateur et le frein, sans toucher au volant. S’il faut fignoler la manœuvre par une petite marche avant, c’est également indiqué à l’écran. Le «park Assist» optimise les fonctionnalités des radars de parking avant et arrière ainsi que celles de la direction assistée électriquement. Nous étions sceptiques sur le fonctionnement du «park assist» mais nous avons été conquis dès le premier essais.
